Au programme de cette 2ème journée de la session de contrôle, il y avait les sciences naturelles pour les matheux, l'arabe pour les littéraires, les SVT pour les Scientifiques, la gestion pour les économistes, alors que les informaticiens avaient rendez-vous avec les mathématiques et les techniciens avec la technologie. Une journée qui semblait rude pour les candidats d'Economie-Gestion, assez satisfaisante pour les matheux et les littéraires. D'abord, nous avons rencontré les candidats matheux qui venaient de quitter le centre d'examen à partir de 9h et quart après avoir subi l'épreuve des SVT qui durait juste une heure et demie. Ils étaient presque tous satisfaits du sujet qui leur avait été proposé : « Le sujet est à la portée de tous, nous confia Mohamed Jawadi avec confiance, surtout qu'il comportait un QCM noté sur 10 points et portant sur tout le programme, ce qui est avantageux pour le candidat. Dans ce centre d'examen, les ajournés en section maths sont les plus nombreux, alors que chaque année, ils sont une minorité pendant la session de contrôle. Jusque-là, les épreuves qu'on a subies sont à la portée ; nous espérons avoir la même chose à l'épreuve de demain (physique chimie). L'épreuve d'arabe destinée aux candidats des Lettres était marquée par le retour des auteurs classiques, à savoir Abou Ala' Maarri, Abou Taieb Al Moutanabbi et Mahmoud Messaadi. La plupart des candidats s'attendaient à des sujets sur ces auteurs qui sont presque chaque année proposés, soit à la session principale ou à la session de contrôle. L'épreuve était constituée de trois sujets au choix : les deux premiers sujets portaient respectivement sur Al Maârri et Messaadi alors que le troisième consistait en un poème épique de Al Moutanabbi. Mehdi n'était pas satisfait de ce qu'il venait de faire : « J'avais l'intention d'opter pour l'étude de texte, mais dès que j'ai aperçu un poème d'Al Moutanabbi, j'étais choqué ; j'aurais préféré un texte en prose, car la poésie arabe est difficile à analyser, surtout celle traitant de l'épopée et de l'héroïsme. En conclusion, je suis déçu, d'autant plus que j'ai eu une bonne note à la session principale ! » Sa camarade Héla était du même avis : « J'ai toujours préféré l'étude de texte car les questions qu'on nous pose peuvent nous diriger, mais je trouve que la poésie d'Al Moutanabbi est un peu difficile, c'est pourquoi, j'ai travaillé le sujet sur Al Maarri. » Du côté des candidats d'Economie-Gestion, c'était la déception ! Tous nous ont exprimé leur mécontentement en sortant de l'épreuve de gestion. « C'est très dur ! » s'exclamaient les uns. « C'est démoralisant ! » s'indignaient les autres. En effet, de l'avis de la majorité des candidats, l'épreuve de gestion était difficile pour un élève de niveau moyen. La première partie du sujet, notée sur 5 points, traitait du lot économique. La deuxième partie, notée sur 15 points, portait sur l'analyse fonctionnelle du bilan, l'évolution de l'entreprise, le développement de nouveaux produits, la communication publicitaire… « Trop de choses à la fois ! », a fait remarquer un candidat qui était sorti une heure avant la fin du temps imparti à cette épreuve. Les scientifiques qui venaient de subir l'épreuve des SVT, n'étaient pas à plaindre. L'épreuve, selon Madame Khammassi était abordable à part la dernière partie sur la génétique qui pourrait poser des problèmes aux candidats. Les autres questions portaient sur un QCM, la reproduction humaine, procréation et fécondation végétale, la neurophysiologie et une dernière partie sur la génétique. « Mais, a conclu Mme Khammassi, il faut dire que le sujet de la session principale était plus facile que celui d'aujourd'hui ! » Ainsi s'acheva la 2è journée sur des opinions divergentes concernant les épreuves subies dans toutes les sections. Il faudrait encore affronter les autres épreuves qui sont programmées pour les deux dernières journées et qui ne sont pas sans importance pour ces ajournés qui devraient s'accrocher jusqu'à la dernière minute.