Hier, (mercredi 29 juin), les candidats ajournés ont affronté, chacun selon sa section, la deuxième épreuve. C'était l'arabe pour les Lettres, les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour les sections Mathématiques et Sciences expérimentales, la Gestion pour la section Economie-Gestion, les mathématiques pour les sciences informatiques et la technologie pour la section technique. Quant aux candidats de la section sport, ils ont subi l'épreuve des sciences naturelles. Sans jamais désespérer, la majorité des candidats étaient déterminés à aller jusqu'au bout pour rattraper les quelques points nécessaires à leur réussite. Même ceux qui ont raté l'épreuve de la veille gardaient leur sang-froid et misaient sur les épreuves restantes. Les littéraires ont eu donc comme épreuve l'arabe, la 2è matière de base après la philo. Cette épreuve comportait comme d'habitude trois sujets au choix. Dans le premier sujet, il s'agissait de l'œuvre de Najib Mahfoudh « Al Chahadh » et du problème d'appartenance du personnage principal. Le deuxième sujet portait sur la différence dans les deux œuvres de Abou Hayan Al Tawhidi « Al Moukabassat » et « Al Imta'a »… le troisième consistait en une étude d'un texte poétique de Abou Tammam avec des questions d'analyse. Les candidats littéraires n'étaient pas tous satisfaits, d'après les témoignages des quelques candidats interrogés. Montassar : « je crois que les sujets de la première session étaient plus abordables ! Enfin, j'ai fait tout ce que j'ai pu ! Nous comptons sur l'indulgence des correcteurs » Il est à signaler que peu de candidats ont opté pour le texte poétique qui présentait quelques difficultés sur les plans syntaxique et sémantique. S'agissant de l'épreuve des SVT, le sujet, le cœfficient et le temps sont différents selon qu'il s'agit de la section Maths ou celle des sciences expérimentales. En effet, pour les matheux, cette épreuve dure une heure et demie et n'est affectée que d'un seul coefficient, alors que pour les scientifiques elle dure trois heures et son coefficient est 4. L'épreuve subie par les matheux se composait de deux parties dont la première comportait un QCM sur la Reproduction de la femme et un exercice sur la neurophysiologie. Quant à la deuxième partie, elle comportait deux autres exercices portant sur les mêmes thèmes. D'après les candidats, le contenu de cette épreuve était dans l'ensemble à la portée de tous. L'épreuve destinée aux scientifiques consistait également en deux parties. Il s'agissait dans la première partie d'un QCM varié touchant à plusieurs thèmes du programme dont la reproduction humaine, la génétique et la neurophysiologie. Et d'un autre exercice noté sur 4 points sur la neurophysiologie. Dans la 2è partie, il y avait deux exercices, l'un sur l'immunité, l'autre sur la génétique humaine. Les avis des candidats étaient plutôt mitigés. Concernant l'épreuve de gestion, elle semblait plutôt ardue pour les quelques candidats que nous avons pu interroger. L'épreuve comportait, dans sa première partie notée sur 5 points, deux exercices, le premier sur le calcul des marges et des quantités optimales à fabriquer, le second sur la segmentation du marché. La deuxième partie, notée sur 15 points, comportait deux questions, l'une sur la détermination du prix psychologique et l'autre sur l'investissement et le financement.. Insaf, candidate ajournée, n'était pas tout à fait satisfaite : « Le sujet est dans les normes, mais moi, je n'étais pas en forme ; cependant, j'ai fait le nécessaire et je m'attends au moins à une note passable ! Heureusement que j'ai bien travaillé à l'épreuve d'économie hier ! » La majorité des candidats comptaient sur un barème de notation très généreux. Quant aux informaticiens qui avaient passé l'épreuve de maths, l'optimisme était de rigueur. « Il n'y avait pas de pièges, tout était dans les normes ! », nous –a-t-on affirmé.