Les entraînements ont repris à Hammam-Lif depuis bientôt une semaine marquée par des séances matinales dans la montagne du Boukornine et des entraînements l'après midi au municipal. Mais ce qui caractérise cette reprise c'est l'indifférence totale de tous les inconditionnels à l'endroit des leurs. Des supporters accourus en nombre lors de la première prise de contact dans l'espoir de découvrir de nouvelles têtes, de nouveaux talents. Mais la déception était à la hauteur de leur attente. Pour eux, aucune recrue de valeur comme annoncée précédemment. Pire, Mohamed Ali Ghariani est partant certain. Hafedh Naouas lorgne du côté du CSS, Helmi Ben Miled est sollicité par trois équipes du sud, Sabeur Khlifa a rejoint l'Espérance Sportive de Tunis. Mongi Bhar fêtant encore la réussite au bac avec mention de son fils ne semble pas selon les inconditionnels mesurer l'urgence de la situation. Car il est inadmissible pour l'heure, et alors que pratiquement toutes les écuries ont procédé au renforcement de leur effectif, que le CSHL soit encore au stade de la prospection avec un immobilisme fort inquiétant. Les relations avec les « sang et or » étant exemplaires, on parle avec insistance de l'intention de Bhar d'enrôler Saifeddine Chammari, Naoufel Youssfi et Sameh Derbali mis hors liste par Faouzi Benzarti. Un renfort de taille pour les verts mais encore faut-il que la transaction se réalise. Et quand bien même, d'autres postes sont à renforcer par des éléments de valeur car personne en banlieue ne tient à revivre les fins de saison cauchemardesques, et on estime que le CSHL devrait finalement se mêler à la cour des grands. A priori l'entreprise est réalisable, mais encore faut-il se donner les moyens pour y parvenir. La balle est désormais dans le camp de Mongi Bhar qui doit mettre la main à la poche afin de gommer les carences criardes de l'exercice écoulé.