Après une année de travail, d'études, de fatigue et de stress, c'est l'heure du "repos du guerrier", de la détente et du défoulement. Mais qui dit été, vacances estivales, plages, voyages, séjours, camping...dit aussi dépenses.. Et quand les Tunisiens partent en vacances, ils en reviennent poches vides. Indépendamment de ses moyens financiers, de ses dettes et de la cherté de vie, le Tunisien ne renonce à rien même s'il se trouve obligé de s'embourber encore plus. Le crédit bancaire est toujours le bienvenu pour assoupir ses envies. Dans ce cas, le client consommateur dispose de toutes les armes nécessaires pour convaincre son banquier de lui accorder un crédit qu'on appellera : " crédit de consommation détente ". Le surendettement devient une tradition pour les ménages tunisiens. Vivre sans crédit, c'est impossible. La moyenne des dépenses pour un ménage tunisien est estimée à 8211 dinars, soit une moyenne de dépense évaluée à 1820 dinars par personne. Entre 2000 et 2005, la moyenne des dépenses par personne a enregistré un taux de croissance de 6,5% à prix courants et de 3,8% à prix constants.
Comment peut-on alors payer le coût surenchéri de la vie ?. La voiture, le logement, les voyages, les besoins d'aménagement, la consommation courante, les produits et accessoires de maisons, les fêtes, les vêtements, le SPA, le sport, l'éducation des enfants, la crèche, la garderie, les cours particuliers...A quel saint se vouer ?. Les ménages se trouvent entre l'enclume et le marteau. Entre le désir de satisfaire tous ses besoins : du primaire, au secondaire, au luxe. D'où la question éternelle : pourquoi pas, moi ?. " Pourquoi, mon (ma) collègue a une bagnole et moi non ". " Le voisin fait des aménagements, pourquoi pas moi". " La cousine ou le cousin se payent des vacances en Europe, et pourquoi pas moi "... " Je veux m'occuper de mon look , faire du shopping, acheter des accessoires pour moi et pour la maison ", " Je veux changer le décor exactement comme l'a fait ma sœur " ...Pas de soucis tous les désirs peuvent être exaucés. Par un coût de baguette magique qui n'est autre que le crédit bancaire, vous pouvez satisfaire tous vos besoins. Même si vous trouvez des difficultés dans l'octroi du crédit à la consommation, vous trouverez toujours l'astuce. En effet, en cette période de crise et malgré la réticence relative des banques à accorder des crédits d'investissements, la crise ne semble pas paralyser les crédits de consommation. Il faut dire que les crédits de consommation sont moins risqués. En plus l'évolution de la consommation familiale a toujours soutenu la croissance économique du pays. Du fait, les crédits de consommation sont toujours les bienvenus chez nos banquiers, bien sûr avec un minimum de garantie. Mais grosso modo les portes des banques sont ouvertes lorsqu'il s'agit de crédit de consommation dont la durée de remboursement est limitée et les risques de non-paiement minimes. D'ailleurs, les ressources bancaires ou les produits bancaires sont largement soutenus par les crédits de consommation. Et même en cas de pépin, ou si le banquier se montre réticent à accorder un crédit de consommation à un client X, notamment quand ce dernier ne répond pas parfaitement aux conditions d'octroi du crédit. La solution de rechange existe toujours. Le jeu du chat et de la souris entre le banquier et son client entre en action. Pour décrocher un crédit de consommation, le client pourra invoquer tous les arguments du monde même s'ils sont parfois faux. Du genre : pour avoir l'approbation de son crédit, il peut amener des devis préparés par son ami (e) portant sur les frais d'aménagement d'une maison ou autres. Comme cela, il aura son crédit de consommation multi-fonctionnel ou à dépenses multiples et pourra ainsi partir en vacances en France, aux USA, ou à Tahiti, réserver un séjour au Sud tunisien, passer un été éclatant, dépenser et dépenser de l'argent de manière à satisfaire tous ses caprices. Vive les crédits !.