Huit accusés ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour détention, consommation, écoulement trafic de drogue et menace de fonctionnaires à l'aide d'une arme blanche. Le neuvième accusé restait en fuite. La brigade des stups du district de Bab Souika, remarquèrent deux individus à moto, qui circulaient à travers les rues de la capitale, avec un comportement bizarre. Interpellés, les deux suspects sortirent des armes blanches, avec lesquelles ils menacèrent les agents de police. Une course poursuite fut entamée et qui aboutit à l'arrestation des deux jeunes hommes. Ils furent conduits au poste de police de Bab Souika. Là, l'on se rendit compte qu'ils avaient sur eux 11 plaques de drogue " Zatla ". En effet, les deux suspects venaient juste de consommer de cette matière prohibée, qui les transportait en un clin d'œil au septième ciel. Interrogés, les deux paumés, reconnurent qu'ils ne consommaient pas seulement cette matière mais aussi qu'ils écoulaient à l'aide de cette moto aux consommateurs. Les deux accusés fixaient le lieu et l'heure d'approvisionnement pour leurs clients sur le téléphone portable. Ils ajoutèrent qu'ils appartenaient à une bande organisée et dirigée par un chef bien particulier. Personne ne pouvait, en fait, reconnaître le chef de ce réseau de trafiquants de drogue qui dirigeait une telle bande. Grâce à l'arrestation des deux consommateurs invétérés, les agents de la police judiciaire ont mis la main sur toute une bande spécialisée dans l'écoulement et la consommation de drogue. Huit personnes furent arrêtées et ont comparu devant la quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, dont trois fournisseurs, y compris le chef de ce réseau. Quant au neuvième accusé, il restait en état de fuite. La brigade anti-drogue devait, de son côté, saisir les 11 plaques de drogue, les armes blanches dont deux couteaux et la moto avec laquelle, les deux accusés, écoulaient leur drogue aux consommateurs, ainsi que les sommes de 1080 dinars et 700 dinars. A l'audience, la plupart des accusés sont passé aux aveux, regrettant leurs actes Quant à leurs avocats, ils sollicitèrent les circonstances atténuantes.