Le jeune homme après avoir volé les bijoux à l'intérieur de la maison, eut l'idée d'appeler le maitre de céans, pour le faire chanter. Il l'informa qu'il est prêt à lui rendre ses objets volés ainsi que les bijoux en contrepartie d'une somme de 100 dinars. Le maitre de céans alerta les agents de police qui ont informé le plaignant d'accepter les conditions du cambrioleur pour qu'ils puissent l'arrêter en flagrant délit. Ce fut ainsi pour que l'accusé fut arrêté et interrogé. Il déclara que son rôle s'est limité à surveiller les lieux, alors que ses complices se sont introduits pour commettre le cambriolage. Il donna le signalement de ces complices qui furent arrêtés et condamnés pour vol qualifié et complicité. Interjetant appel, le jeune homme a comparu devant le tribunal pour répondre de son acte. Il avoua qu'il n'avait pas participé avec les auteurs au cambriolage. Il avoua même qu'il a eu l'idée de remettre les bijoux et les objets volés à son propriétaire. Son avocate plaida la bonne foi de son client affirmant que celui-ci n'a pas participé au cambriolage demandant l'acquittement de son client. L'affaire a été mise en délibéré.