Les spécialistes de la nutrition appellent à la modération Le ministre du Commerce et de l'Artisanat, Mr Ridha Ben Mosbah, entouré de ses plus proches collaborateurs, a effectué, à cette occasion, une tournée d'inspection à travers les principaux marchés municipaux de Tunis, dont notamment le marché central, le marché de Sid Bahri et le marché de La Fayette, échangeant les propos avec beaucoup de citoyens sur la situation de l'offre et des prix. Les commentaires sont dans l'ensemble positifs, notamment au marché central qui est un véritable baromètre, dans ce domaine. Il n'y a que les poissons qui soient chers, de l'avis même d'un poissonnier, bien que l'offre soit abondante et très diversifiée. Les marchés sont abondamment approvisionnés en fruits et légumes, à des prix à la portée de toutes les bourses, faut-il l'avouer, y compris les légumes herbacés comme le persil et le cèleri. D'importantes quantités de citron, rare, ces derniers mois, sont proposées au prix de 2 dinars 200 le kilogramme. Le raisin de qualité est offert à 1 dinar 700 le kilo, les bananes à moins de 2 dinars, la tomate à 480 millimes, les poivrons entre 800 et 980 millimes.
Et les poissons Ce sont surtout les poissons, les salaisons et les produits de crèmerie qui connaissaient la plus grande affluence. L'offre en viande rouge bovine et ovine, ainsi qu'en viande de dinde et de poulet est également abondante. Les prix sont fixés pour la viande de dinde et de poulet, tandis que la viande rouge ne dépasse pas les 13 dinars. Comparée à la situation très difficile des marchés arabes telle que décrite par certaines chaînes d'information arabes, le marché tunisien, en ce premier jour de Ramadan, semble être satisfaisant à tous les points de vue. Cependant, les services du contrôle économique du ministère du commerce et de l'artisanat invitent les citoyens à les contacter à tout instant pour les informer de tous les abus et pratiques déloyales qu'ils pourraient constater dans les marchés à l'occasion de mois de Ramadan, y compris le dimanche et les jours fériés. A cet effet, les citoyens peuvent contacter ces services à travers la ligne verte 80 - 100 - 191, par le biais du Contrôle économique (71780062) ou encore en téléphonant directement aux directions régionales du commerce. Salah Ben HAMADI ------------------------------ Les spécialistes de la nutrition appellent à la modération Des spécialistes de l'Institut national de nutrition et de technologie alimentaire conseillent, à l'occasion du mois de Ramadan, de consommer d'importantes quantités de liquides, durant la rupture du jeûne afin d'éviter la déshydratation, surtout que le mois sacré est accompagné d'une hausse de la température. Au cours d'une rencontre avec la presse, vendredi, au siège de l'Institut et en présence de son directeur général, les nutritionnistes insistent sur l'importance de rationaliser la consommation alimentaire. Ils précisent, à ce propos, que les besoins du corps humain diminuent au cours du mois du jeûne. Les spécialistes appellent, d'autre part, les jeûneurs à prendre des repas équilibrés et sains contenant de petites quantités de lipides, de glucides et de sel, contre d'importantes quantités de légumes, de céréales, de fruits et de liquides. Ils insistent, en outre, sur l'importance de répartir le repas de rupture du jeûne en deux étapes séparées d'au moins une demi-heure. Selon ces conseils, il est, aussi, nécessaire d'utiliser des méthodes saines dans la cuisson des aliments, d'éviter les fritures, de consommer pas plus d'un oeuf par jour et de ne pas manquer le "s'hour" (dernier repas avant le début du jeûne) qui doit être composé, essentiellement, d'aliments contenant des sucres lents (céréales). Il est conseillé aux personnes observant le jeûne de maintenir le même horaire et le même nombre d'heures de sommeil, d'exploiter ce mois pour arrêter de fumer, de bannir les boissons gazeuses et énergétiques, et de conserver soigneusement les produits alimentaires, notamment périssables. Le jeûne est déconseillé aux personnes atteintes de maladies chroniques, surtout qu'elles sont tenues de prendre des médicaments, d'une façon régulière, tout au long de la journée. Parmi ces maladies, il y a lieu de citer le diabète, l'insuffisance rénale et les maladies du coeur et du foie. Le jeûne est, également, contre-indiqué aux personnes ayant subi un infarctus cérébral ou cardiaque, et celles souffrant d'un ulcère aigu.