Deux inculpés ont comparu devant la chambre correctionnelle de la cour d'appel de Tunis pour vol et complicité. Les faits de cette affaire remontent au jour où la victime s'est dirigée vers le poste de police le plus proche de sa résidence pour déclarer aux agents le vol de son sac à main qui contenait ses bijoux, et son téléphone portable. La plaignante qui fait des courses, était en communication téléphonique, quand tout à coup elle fut surprise par un malfrat qui lui arracha son téléphone et lui déroba toutes ses affaires. La plaignante ajouta que le voleur l'a agressée et blessée. Les agents de police multiplièrent leurs rondes et leurs efforts furent couronnés de succès puisque le malfaiteur a été arrêté dans un temps record. Emmené au poste, il reconnut les faits. L'accusé devait comparaître devant le tribunal, ainsi que le receleur qui a acheté les objets volés. Il s'est avéré que les bijoux de la victime qui étaient de valeur ont été vendus pour une somme modique. A l'interrogatoire, l'auteur principal reconnut son forfait, niant toutefois avoir blessé la plaignante. A l'audience, il réitéra ses dires et demanda la clémence du tribunal. Le complice impliqué dans cette affaire, a nié avoir eu connaissance de l'origine frauduleuse des bijoux. Il a même affirmé que l'accusé, l'avait convaincu qu'il voulait vendre les bijoux pour qu'il se rende en France. Condamnés en première instance à une peine d'emprisonnement, les deux accusés interjetèrent appel, et ont comparu à nouveau devant la cour de Tunis. La défense du complice sollicita de la cour l'acquittement de son client jugeant suffisante la période qu'il a déjà passée en prison lors de la première condamnation. Quant à la défense du l'auteur principal du délit elle sollicita les circonstances atténuantes pour son client et de prendre en considération le jeune âge et le casier judiciaire vierge de son client. La cour appréciera.