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Une femme ministre, en Iran
Pour la première fois depuis la révolution de 1979
Publié dans Le Temps le 04 - 09 - 2009


La liste du gouvernement iranien
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Nucléaire : Ahmadinejad se moque de toute nouvelle sanction
Le Temps-Agences - En obtenant la confiance du parlement, Marzieh Vahid Dastjerdi prend le portefeuille de la Santé et devient à l'âge de 50 ans la première femme à entrer au gouvernement depuis la victoire de la révolution islamique de 1979.
Elle a obtenu 175 voix des 286 votants. 82 députés ont voté contre elle et 29 ont voté blanc.
Mme Dastjerdi faisait partie, avec Soussan Keshavarz et Fatemeh Ajorlou, des trois femmes proposées par le président Mahmoud Ahmadinejad pour faire partie de son gouvernement.
D'assez grande taille, elle a un visage plutôt rond et porte un tchador noir dont elle tient souvent un pan fermement d'une main.
"Les femmes ont atteint leurs vieux espoirs d'avoir une femme au gouvernement pour défendre leurs demandes. Je pense que c'est un pas très important pour les femmes", a-t-elle déclaré après avoir obtenu le vote de confiance du Parlement.
L'ancien président réformateur Mohammad Khatami avait désigné pour la première fois en 1998 une femme, Massoumeh Ebtekar, au poste de vice-présidente chargée de l'Environnement.
Mme Dastjerdi avait plaidé mardi dans son discours devant le Parlement pour un renforcement du rôle des femmes.
"Le renforcement du rôle actif et constructif des femmes peut compléter les efforts des hommes et permettre le progrès de la société", avait déclaré d'un ton ferme cette gynécologue, mariée, qui a fait ses études de médecine à l'université de Téhéran. Elle a dirigé l'hôpital Rouin Tan de Téhéran et est à la tête de l'hôpital Arash de Téhéran depuis 5 ans.
Mme Dastjerdi avait aussi expliqué que son pays comptait actuellement "1,6 million d'étudiantes dans les universités, soit une multiplication par 27 du nombre des étudiantes depuis la révolution" de 1979. "60% à 70% des étudiants sont des femmes", avait-elle souligné.
Mme Dastjerdi avait demandé aux députés de lui accorder la confiance pour "soutenir les acquis immenses des femmes ces trente dernières années et montrer au monde que les hommes iraniens considèrent les femmes avec respect".
Marzieh Vahid Dastjerdi a été également députée pendant huit ans.
Ces dernières semaines, plusieurs dirigeants et dignitaires religieux ont critiqué M. Ahmadinejad pour avoir proposé trois femmes pour des postes ministériels.
"L'Islam respecte la femme. Mais cela ne veut pas dire qu'on doit leur laisser des positions sociales importantes", a estimé récemment l'ayatollah Ahmad Khatami, un religieux conservateur.
Mme Dastjerdi a affirmé comprendre les "inquiétudes" de "certains dignitaires religieux" et garanti qu'elle "accorderait une attention particulière à leurs inquiétudes et directives" si elle devenait ministre.
Sous l'ancien régime, les femmes ont obtenu le droit de vote en 1963. Ensuite en 1968, le Shah avait nommé une première femme au gouvernement. Il s'agissait de Farokhrou Parsa, nommée au poste de l'Education. Elle a été exécutée peu après la révolution pour "corruption". En 1976, Mahnaz Afghami a été nommé ministre-conseillère aux affaires féminines. Elle a quitté l'Iran au moment de la révolution islamique.
Après la victoire de la révolution, le pouvoir a imposé le voile islamique aux femmes mais depuis quelques années elles prennent de plus en plus de liberté avec la façon de le porter.
Les femmes iraniennes souffrent encore de discrimination, notamment par la loi sur l'héritage, le divorce ou encore la garde des enfants. Les femmes mariées doivent également obtenir l'autorisation de leur mari pour pouvoir sortir du pays.
Les militantes féministes réclament l'égalité des droits.
Ces dernières années toutefois, les femmes ont renforcé leur présence dans la société et représentent 15% de la population active. Mais elles se battent toujours pour renforcer leur présence dans les postes de décision.
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La liste du gouvernement iranien
Le Temps-Agences - Voici la liste du gouvernement du président iranien Mahmoud Ahmadinejad approuvé hier par le Parlement, à trois exceptions près.
- Heidar Moslehi: Renseignements
- Manouchehr Mottaki: Affaires étrangères
- Mostafa Mohammad Najjar: Intérieur
- Ahmad Vahidi: Défense
- Mohammad Hosseini: Culture et conseils islamiques
- Morteza Bakhtiari: Justice
- Masoud Mirkazemi: Pétrole
- Marzieh Vahid Dastjerdi: Santé
- Shamseddin Hosseini: Economie
- Reza Taqipour: Télécommunications
- Sadeq Khalilian: Agriculture
- Ali Akbar Mehrabian: Industrie et mines
- Abdolreza Sheikholeslami: Travail
- Ali Nikzad: Logement
- Mohammad Abbasi: Coopératives
- Kamran Daneshjoo: Science et technologie
- Mahdi Qazanfari: Commerce
- Hamid Behbahani: Transports
Propositions rejetées par le Parlement:
- M. Mohammad Aliabadi: Energie
- Mme Susan Keshavarz: Education
- Mme Fatemeh Ajorloo: Protection sociale
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Nucléaire : Ahmadinejad se moque de toute nouvelle sanction
Le Temps-Agences - Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui participera à l'assemblée générale de l'ONU, a encore défié hier l'Occident dans le bras de fer sur le dossier nucléaire, se moquant de toute éventuelle nouvelle sanction contre son pays.
M. Ahmadinejad s'exprimait au lendemain du nouvel appel des grandes puissances du groupe 5+1 à l'Iran à accepter des négociations directes sur son programme nucléaire controversé, lors d'une réunion à huis clos en Allemagne.
"Plus personne ne peut imposer des sanctions à l'Iran. Ils peuvent toujours nous imposer des sanctions!" a-t-il lancé sur un ton ironique après avoir obtenu un large soutien au Parlement qui a voté la confiance à 18 des 21 ministres qu'il a proposés pour son gouvernement.
Il a dit que son pays avait préparé des propositions pour les grandes puissances (les membres permanents du Conseil de sécurité Etats-Unis Russie, Chine, France, Grande-Bretagne ainsi que l'Allemagne) pour la reprise des discussions sur le nucléaire.
M. Ahmadinejad participera à l'assemblée générale de l'ONU fin septembre à New York, en marge de laquelle le groupe 5+1 doit se retrouver. Le président "effectuera ce voyage. Ce sera une très bonne occasion pour participer à une réunion internationale (...) pour exposer les points de vue de la République islamique sur les affaires internationales", a déclaré aux journalistes son chef du cabinet, Esfandiar Rahim Machaie.
Quelques heures avant lui, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hassan Ghashghavi, a déclaré que l'Iran était "partisan du dialogue" sur son programme nucléaire, mais qu'il n'accepterait aucune "menace ou pression" sur une date limite pour une reprise des discussions. Le principal négociateur du dossier nucléaire iranien, Saïd Jalili, a annoncé que Téhéran allait présenter "prochainement" le paquet de propositions.
"Les propositions seront remises prochainement (...) et leurs grandes lignes seront annoncées publiquement", a expliqué M. Ghashghavi.
L'Occident et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous le couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément en soulignant son intention de poursuivre son programme nucléaire à des fins énergétiques. Trois séries de sanctions internationales adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU en 2005, 2006 et 2007 n'ont aucunement fait céder la République islamique qui persiste dans son refus de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.
Réunis à huis clos mercredi en Allemagne, les directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères du groupe 5+1 et de l'Union européenne, ont "renouvelé" leur appel à Téhéran à accepter des négociations nucléaires directes "sur la base du respect mutuel", selon un diplomate allemand. Après la réunion, les Etats-Unis ont dit espérer une reprise du dialogue nucléaire avec l'Iran en marge de la prochaine assemblée générale de l'ONU.
"Cela a été une réunion constructive, consacrée essentiellement aux moyens de ramener l'Iran à la table" des négociations, a déclaré le porte-parole du Département d'Etat Ian Kelly.
L'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) a affirmé fin août qu'en dépit d'améliorations sur la transmission d'informations et les visites inopinées de sites nucléaires, Téhéran n'a pas répondu aux questions concernant la nature militaire supposée de son programme.


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