Aujourd'hui, mardi 5 janvier 2010, marque le renouveau des supports de DAR ASSABAH, même si notre hebdomadaire du lundi " Al Ousbouï " a déjà annoncé la couleur. Aujourd'hui, donc, vous avez entre les mains un journal, le vôtre, totalement relooké, intégralement rubriqué et qui épouse, justement, l'air du temps. C'est le fruit des mois et des mois de labeur, un chantier un vrai comme seul le journalisme sait en ouvrir... C'est le reflet d'une témérité, d'une gageure, d'un pari relevé par une équipe qui a la force de se renouveler, de se remettre quotidiennement en question, guidée en cela par le regard prospectif de M. Mohamed Sakher El Materi, président du groupe, qui a la légitime ambition de l'excellence. Aujourd'hui, notre pays vit des moments épiques. La presse se prend en charge comme l'a toujours voulu le Chef de l'Etat ; elle a le devoir éthique de s'affranchir des pesanteurs, de l'auto-censure dans laquelle s'enferme le journalisme. Qui sommes-nous nous autres journalistes ? Intercesseurs sans doute. Mais aussi ces éternels " ouvriers de l'éphémère " (comme le dit un adulte de notre époque)... avec la seule différence que nous aspirons à inscrire notre action dans la durée. A l'heure des sous-genres qui deviennent des genres en journalisme et face au populisme rampant, " Le Temps " a la prétention de dégager les nébuleuses ou plutôt les lubies qu'installe un déficit de communication avec ses lecteurs. " Le Temps " renforce son capital affectif, tout en étant conscient du poids d'une telle responsabilité. Il s'agit d'être le miroir réfléchissant de la société, à l'écoute de toutes les sensibilités et dans le fil droit d'une liberté d'expression responsable et citoyenne. Ce qui est sûr, c'est que nous voyagerons, ici au " Temps ", dans les espaces du temps de nos lecteurs et de ceux, nouveaux, qui viendront renforcer la grande famille de DAR ASSABAH, le GROUPE par excellence, tel que le veut son président. La vie est faite de cycles, de relais, de caps. Et aujourd'hui, " Le Temps " passe à une vitesse supérieure. C'est l'éternel voyage dans le temps.