Ce vieux monsieur sur sa chaise roulante est obligé de tendre la main pour se sustendre. Mais il n'en n'oublie pas pour autant qu'il y a toujours plus démuni que soi, et il agit en conséquence. Dans son vieux couffin, pour les petits pigeons qui sont devenus ses compagnons de tous les jours, il y a toujours quelques victuailles. A moins qu'il ne partage tout simplement son repas avec eux, puisqu'on le voit ici, penché vers eux, en train de leur donner quelques miettes. Et il reçoit leurs confidences en retour, comme un don d'amour. Eux voyagent beaucoup, et lui est cloué sur sa chaise. Alors ils lui racontent le monde, et sa beauté, comme un poème.