Dans les pays où le football est une véritable institution, on ne programme pas la reprise de la compétition nationale avec des si. Je m'explique. Notre fédération nationale de football a fixé au 31 janvier 2010 le match de coupe Espérance - CS Sfaxien au cas où notre sélection représentative est éliminée au 1er tour de la CAN et au 03 février, la mise à jour du championnat etc... Le championnat reprendra le 13 février si notre équipe nationale passe aux demi-finales de cette même CAN. Le match de coupe est renvoyé aux calendes grecques voir au mois de mars. Alors qu'en Europe comme en Asie et en Afrique la compétition nationale ne reprend pas en fonction du parcours de l'équipe nationale dans un championnat continental mais à la fin quand les lampions seront éteints. Il y a de quoi perdre son latin dans une semblable situation. Alors pourquoi s'étonner qu'une cascade de correspondances synonymes de réclamations viennent atterrir au secrétariat général de la FTF. Provenant en premier lieu de l'Espérance qui demande à ne pas s'en tenir à cette date du 31 janvier et ce, bien avant l'élimination de la Tunisie. Pour la simple raison que l'équipe n'a pu disposer de son entraîneur mis à la disposition de l'équipe nationale. Une réclamation qui a été confirmée par une seconde après les blessures de Darragi et de M'sakni et l'absence devenue certaine de Harisson retenu avec l'équipe du Ghana. Entre-temps, les responsables du CS Sfaxien ne sont pas restés inactifs faisant savoir à l'instance fédérale qu'ils s'en tiennent aux dates fixées initialement. L'équipe sudiste ne pouvant rêver de meilleure opportunité à savoir rencontrer une Espérance décimée. Aussi, estimons-nous que la FTF aurait dû agir autrement dans un contexte appelant réflexion approfondie et lucidité dans la prise de décisions.