L'élimination en Coupe concédée par l'Espérance samedi dernier à Radès a poussé les " Sang et Or " à revoir leurs ambitions à la baisse. Après avoir raté le sacre maghrébin quelques semaines plus tôt, face à l'E.S.Sétif, les "Sang et Or " ont dû quitter l'épreuve de la Coupe de Tunisie, prématurément, même si pas mal de contrariétés s'étaient conjuguées pour précipiter le récent échec. A cette occasion, le staff technique a été contraint de composer avec les blessures de Msakni et Darragi et la suspension de Korbi. Un trio qui assure à lui seul, l'équilibre de l'équipe, vu le rôle catalyseur qu'il assume, un rôle aussi important que décisif dans les prestations de l'équipe tant sur le plan qualité que celui des résultats. Néanmoins, le staff technique ne manqua pas de solutions de rechange pour pallier au forfait de ces joueurs, mais Faouzi Benzarti a mal utilisé ses cartes, en commettant des erreurs criardes dès le coup d'envoi de match face au CSS. Là, nous faisons plus particulièrement allusion à la titularisation d'un gardien blessé (Naouara), et au risque mal calculé quand il confia à un défenseur axial (Ben Youssef), un rôle de pivot qui lui est, d'habitude, totalement étranger. Pourtant, Benzarti a laissé sur le banc des pivots de métier (Boughanmi et Roger), bien que le joueur camerounais soit incorporé à l'entame de la seconde période de jeu. De ce fait, Benzarti a " gaspillé " deux changements gratuitement. Toutefois, l'intronisation de Michael a été la goutte qui a fait déborder le vase. Et Benzarti sait mieux que quiconque qu'on ne doit guère compter sur un joueur en manque de compétition même s'il s'appelle Maradona. Cette règle fait partie des règles les plus élémentaires en matière de managériat. L'attaquant nigérian qui n'a plus la tête sur les épaules, à l'approche de la fin de son contrat, n'a plus, évidemment, envie de poursuivre son bail au parc " B ", comme l'attestent ses tests ratés un peu partout. D'ailleurs, cette situation s'applique aussi à l'entraîneur Faouzi Benzarti, qui, est assis depuis plus d'un mois sur deux chaises. Pour l'intérêt de l'Espérance, les responsables du club de Bab Souika, doivent lui trouver un successeur dès maintenant, car, Benzarti fasciné par l'idée de piloter la sélection, ne peut plus être exactement le même Benzarti qui a débarqué au parc " B " il y a quelques mois !
