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La Tunisie entamela procédure d'adhésion
Focus : L'après Copenhague
Publié dans Le Temps le 19 - 02 - 2010

Après le sommet de Copenhague (Danemark 7-18 décembre 2009), la Tunisie a entamé la procédure d'adhésion au «nouveau protocole de Copenhague» et compte transmettre à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCUNCC), ses plans d'action concernant la contribution à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES): plan solaire, programmes de valorisation des déchets solides et liquides et de lutte contre le déboisement et la déforestation.
Jusqu'à ce jour, 55 pays avaient déjà exprimé, par écrit, leur approbation à la CCUNCC de l'accord de Copenhague et 23 pays en voie de développement leur ont transmis des plans d'actions pour l'atténuation des GES.
Concernant l'accord sur la limitation des gaz à effet de serre (GES), il soutient l'idée de la mise en place d'un fonds climatique au profit des pays pauvres, doté de 100 milliards de dollars par an avec le déblocage immédiat de 10 milliards par an pour la période 2010-2020. La Tunisie avait appelé, lors du Sommet, à la concrétisation des principes de solidarité internationale et le sentiment de responsabilité commune dans le but d'amortir les impacts incessants des changements climatiques au sein des pays en développement.
Deux points positifs
Des représentants du ministère de l'environnement et du développement durable ont indiqué lors d'une table ronde organisée, récemment, à la cité des sciences, à l'initiative de l'association tunisienne des changements climatiques et du développement durable sur le thème « les recommandations et résultats du sommet de Copenhague », que la communauté internationale doit s'engager rigoureusement pour concrétiser les objectifs concernant la lutte contre les impacts des changements climatiques et adopter de nouvelles approches respectant l'intérêt commun, basées sur la justice et l'équité.
M. Imed Fadhel, du ministère de l'Environnement et du Développement durable a mis l'accent sur le rôle dévolu aux associations et à la société civile dans la sensibilisation aux enjeux de la lutte contre les impacts des changements climatiques. M. Yadh Labbène, président de l'Association, a affirmé qu'en dépit d'un consensus presque international sur son bilan décevant, le sommet de Copenhague compte à son actif deux points positifs: la création d'un fonds climatique et la reconnaissance de la nécessite de plafonner l'augmentation de la température à 2°c. Régression spatiale du couvert végétal naturel La Tunisie, comme le restant des pays en développement, est à l'heure des mutations et des transformations économiques et sociales profondes. A la fois méditerranéenne et saharienne, elle comptait, en 1984, 6,9, millions d'habitants et un taux d'urbanisation de plus de 52 %. La population atteindra 12 millions en 2015 avec une urbanisation de plus de 65 %. Sa superficie est de 16.4 millions d'hectares, dont environ 5 millions d'hectares de terres agricoles, dites également labourables, soit 31 % de la surface totale (Atlas des Sols tunisiens, carte agricole régionale), et des ressources en eau de surface et souterraine de 4.5 milliards m3 /an (88% sont mobilisées actuellement et 95 % seront à l'horizon 2016) avec 29 barrages pour l'alimentation en eau potable et l'irrigation. 30 % de la surface totale du pays sont impropres aux cultures (djebel, erg, sebkha, chott, lacs salés et habitat). Sur environ 1.1 million d'ha de parcours et forêts, l'espace strictement forestier se développe sur 687000 ha (avec un taux de couverture actuel de 12,86%, il était de 7% en 1987) alors qu'au début de la 1ère ère chrétienne, la Tunisie comptait 3 millions d'ha. L'accroissement démographique, l'urbanisation et l'évolution du cheptel, conjugués à la pression sur les terres de parcours par l'arboriculture en sec, la céréaliculture, sont à l'origine de cette régression spatiale du couvert végétal naturel. Quant au phénomène de désertification, il est très ancien et prend racine à l'époque de l'occupation romaine. A cet égard, la Tunisie a mis en place une stratégie à long terme et un plan d'action pour assurer une gestion rationnelle et durable de l'environnement, surtout que pas moins de 1,2% du PIB ont été affectés aux programmes dédiés à l'environnement et aux ressources naturelles, ainsi que l'ambition d'atteindre une économie énergétique de 20% et une exploitation des énergies renouvelables dans la production d'électricité à raison de 10% vers la fin de 2010 soit 3 années avant l'expiration du protocole de Kyoto. Selon des responsables du ministère de l'Environnement et du Développement durable, les efforts seront concentrés, en 2010, sur le développement durable sous toutes ses formes. Une attention particulière sera accordée, dans ce cadre, au développement solidaire, à l'économie verte et à la sécurité environnementale, l'objectif étant d'améliorer les conditions de vie des citoyens et préserver les droits des générations futures à des ressources naturelles saines et renouvelables. Egalement, une étude stratégique est en cours de réalisation dans l'objectif de mettre en place un système d'alerte précoce pour se protéger contre les impacts des phénomènes climatiques extrêmes. Une autre étude stratégique a été entamée concernant l'adaptation du secteur du tourisme aux changements climatiques, a-t-il indiqué. Parallèlement, il sera procédé à l'élaboration de la stratégie nationale sur les changements climatiques à l'horizon 2050 et qui a été entamée. Cette stratégie permettra d'informer sur les activités et les réalisations relatives aux changements climatiques accomplies sur les plans national et international. Des projets seront également présentés pour financement, à des organismes internationaux dans le cadre de la coopération internationale. A rappeler que la réduction des impacts des changements climatiques demeure tributaire des actions menées par la communauté internationale pour lutter contre la pauvreté, réduire l'écart de développement entre les pays et réaliser la sécurité alimentaire et énergétique. Le sommet de Copenhague, qui avait réuni un nombre record de chefs d'Etat et de gouvernement (119) et environ 20 000 organisations non gouvernementales (ONG), n'a pas réussi à aboutir à un accord mondial juridiquement contraignant en vue de lutter contre les changements et réchauffement climatiques, les émissions des gaz à effet de serre, et leurs répercussions néfastes sur la stabilité environnementale de la planète ainsi que l'instauration d'une action efficace et immédiate au profit des pays en développement. S.E.M


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