INFOTUNISIE – Vu la menace alarmante des changements climatiques sur la stabilité atmosphérique et environnementale de la planète et faute de l'insuffisance du protocole de Kyoto adopté lors de la 3ème conférence onusienne le 11 décembre 1997 à faire face à ce fléau, le Sommet COP15 de Copenhague, du 7 au 18 décembre courants semble être le dernier refuge de la communauté internationale et un moment décisif quant à la bataille contre les émissions de gaz à effet de serre, la pollution et leur contribution dans le bouleversement de l'environnement et la propagation des maladies. Le Sommet de la Terre des Nations-Unies, tenu à Rio De Janeiro (Brésil) en 1992, a constitué une étape de prise de conscience quant aux conséquences fâcheuses des changements climatiques ainsi qu'une «alerte» envers les 40 pays les plus polluants au monde qui se sont engagés, à l'issue du Protocole de Kyoto en 1997, juridiquement à réduire leur émission de gaz à effet de serre, notamment les Etats-Unis qui émettent, à eux seuls 30 à 35% du total de ces gaz d'origine humaine. Cependant, la communauté internationale voit que le Sommet de Copenhague sera l'ultime délai pour faire face aux changements et réchauffement climatiques avec la participation de 192 pays et 100 Chef d'Etat qui débâteront, durant 2 semaines, de l'élaboration d'un traité mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l'ordre de 2%. Par ailleurs, «COP15» prévoit la mise en place d'un mécanisme de financement au secours des pays en développement, les plus vulnérables aux effets néfastes et catastrophiques des changements climatiques dont la sécheresse, les inondations, la dégradation de l'environnement naturel ainsi que l'élévation continue de la température atmosphérique et du niveau de la mer. Concernée, comme tous les pays du monde par les impacts des émissions des gaz à effets de serre, du réchauffement et changements climatiques, la Tunisie ne cesse d'afficher son souci quant à la préservation de l'environnement à travers l'instauration de projets environnementaux, le financement des programmes visant la maitrise et l'exploitation raisonnable de l'énergie, ainsi que l'incitation à promouvoir les énergies renouvelables notamment éolienne et solaire.