La galerie Artyshow à la Marsa a accueilli jusqu'au 4 mars 2010, les œuvres du peintre Stephane Vergno et du sculpteur Moez Safta. L'exposition a attiré un grand nombre d'amateurs d'art qui ont manifesté leur intérêt aux œuvres exposées. Dans le cadre de cette exposition, l'artiste français Stephane Vergno propose 22 œuvres, dont 12 peintures à l'huile sur toile, 9 peintures sur papier et une œuvre sur plexiglas étiré. Diplômé de l'école des beaux-arts de Paris section contemporaine avec félicitations du jury, il a participé à plusieurs salons internationaux et a remporté plusieurs prix importants. Son style, à la fois naïf et surréaliste à la Salvador Dali, se caractérise tant par sa simplicité que par sa poésie perceptible dans les personnages qu'il dépeint. Certaines de ses peintures « animalières » comme « La peur du chien », « Skud » ou bien le « Couple de poissons » affichent une sérénité enfantine et expriment l'unité entre le monde de la nature et celui de l'homme. D'autres tableaux évoquent la sphère imaginaire empreinte de grâce et de magie à l'instar de « La femme en or », « la belle mère », « L'ange » ou « Musclor ». Ces peintures aussi attachantes l'une que l'autre définissent un monde magique imprégné d'une dimension à la fois simple et complexe, deux facettes antinomiques d'une seule et même reproduction à l'image de la vie et des hommes. Moez Safta, pour sa part, artiste tunisien membre de l'Union des Artistes Plasticiens Tunisiens, à son actif plusieurs expositions d'oeuvres sur marbre, cuivre, céramique et plâtre. Dans la dizaine de photographies qu'il expose, il adopte une position partagée entre deux figures : «la métonymie » et « la métaphore » dans le but d'incarner des éléments métallisés et des fragments de métaux en fer fissurés tatoués par le temps qui les a traversés. Des clichés originaux fixant les images parcourues par la mémoire du photographe. Dans la partie sculpture Moez Safta n'a exposé que 3 sculptures en marbre. La première « Icare le rêveur », est une sculpture sur marbre noir Fouçana avec une technique de taille directe, la deuxième « Désiré/Honorée », exécutée avec la même technique, est une sculpture sur marbre de la ville de Thala et enfin la dernière « Bernard l'ermite » est réalisée en marbre blanc. Elle consiste en deux entités aménagées l'une sur autre traduisant de la sorte l'unité indissociable de ce bloc de marbre. Une oeuvre toute en précision et en beauté qui trahit le caractère fusionnel de l'être qui ne peut vivre sans partenaire. A l'image des deux artistes ( Stephane Vergno et Moez Safta dont la complémentaire ne fait aucun doute), leurs œuvres sont réalisées dans le même esprit mais la technique et le matériau sont différents. Même s'il sont différents, les deux artistes portent le même projet : conjuguer réflexion et création.