La Fédération Tunisienne de Karaté (FTK), à l'instar de toutes ses semblables, est représentée dans chaque région par une ligue dont elle désigne les membres et dont les activités et la gestion sont rigoureusement sous l'égide et la responsabilité de la Fédération. Seulement, la ligue de karaté du centre a dépassé ses prérogatives dans de nombreux domaines. D'où la décision prise par la FTK de la dissoudre et de saisir la tutelle du dossier. Fin décembre, le ministère diligente une enquête sur place et la ligue d'avoir recours à la justice. Seulement le mutisme de la tutelle depuis, a semble-t-il encouragé la ligue d'aller de l'avant et à continuer à exercer et à organiser les manifestations sportives sans tenir compte de la dissolution dont elle a été l'objet. D'ailleurs, ce week-end, un tournoi est organisé par la ligue à Sousse. Mais la FTK ne l'entend pas de cette oreille et compte frapper un grand coup sur la table en y dépêchant ses officiels et arbitres pour chapeauter la manifestation et expliquer aux clubs participants que le seul maître à bord dans l'affaire est la FTK et qu'il en sera ainsi dans l'avenir. Il est grand temps que cette situation délétère se décante et que les responsabilités soient clairement délimitées par qui de droit car le seul perdant dans l'affaire est notre Karaté, un sport qui nous a valu de nombreuses satisfactions à l'échelle mondiale dans un passé pas très lointain et qui est en mesure de nous en procurer davantage dans le proche futur à condition que les pendules soient remises à l'heure !