Complètement restaurée en début du mois d'octobre dernier par la direction régionale de l'équipement, la chaussée de la route périphérique de la capitale du nord « le Boulevard 7 novembre », est dans un état lamentable. En effet, avec les intempéries de cet hiver pluvieux, l'état de la chaussée s'est dégradé considérablement au vu de l'apparition de nombreux nids de poules, causant beaucoup de tracas aux automobilistes, surtout à leur voiture par moment, certains endroits de la route sont devenues impraticables, notamment au niveau du rond-point de Ain-Mariem. Pourquoi cette restauration si éphémère dans le temps alors qu'elle a été réalisée à coup de milliers de dinars, visiblement partie en fumée, du moment qu'il est grand temps de procéder à une restauration supplémentaire. Visiblement c'est un travail mal fait et mal fini et il y a lieu de s'interroger sur le degré de maîtrise technique normalisée de ces travaux qu'on ne peut plus confier à n'importe qui. Fini le temps de la complaisance dans l'attribution de ce genre de marché. Par ailleurs, la rigueur dans l'application des cahiers de charges, la supervision comme la réception est désormais demandée dans l'intérêt de tous. Par la même, nous ne pouvons passer sous silence le dangereux éventrement de la chaussée au niveau de l'arrêt de bus de l'Avenue Mohamed V à l'intersection de l'Avenue Omar Ibn Khattab et celle de l'Emir Abdelkader. Le délabrement des trottoirs et des chaussés de la majorité des artères de la ville de Bizerte où crevasses, nids de poules et autres ornières sont légions et pour les piétons, les deux roues et les voitures, n'est que le reflet d'un travail bâclé, fait à la va-vite par tous les intervenants dont notamment l'ONAS, la SONEDE, la STEG, les PTT… Ce qui dénote d'un certain laxisme à plusieurs niveaux.