Après l'homme qui sauva la terre plusieurs fois avec une montre, l'agent 007, James Bond, transformé il y a peu en une sorte de Rambo, c'est autour d'une autre figure littéraire et cinématographique de se changer en un spectacle divertissant. Sherlock Holmes, le célèbre détective british fait son retour sur grand écran, avec Guy Ritchie (Snatch, Rock'n'Rolla) derrière la caméra. A la Sortie du film, le 3 février dernier, les spectateurs se sont trouvés face à un thriller 100% hollywoodien. La recette fonctionne depuis quelques années : action, spectacle, beaucoup de STARS, des décors virtuels et bien évidemment une intrigue à couper le souffle. Ceux qui connaissent le personnage d'Arthur Conan Doyle, le découvrir métamorphosé. Fini le chapeau fétiche et la pipe. Place aux muscles et à une coiffure moderne, qui s'inscrit mieux dans l'imaginaire du spectateur d'aujourd'hui. Les scénaristes ont pourtant forcé le trait psychologique accoutumé : Sale caractère, misogyne, drogué, etc. A ce sujet, la productrice américaine Susan Downey (Rock'n'Rolla, Iron Man 2) a déclaré : "Ce film était l'occasion d'explorer la merveilleuse mythologie Holmésienne avec les moyens techniques actuels. Aujourd'hui, toute une génération ne connaît de Sherlock Holmes que le nom, tandis que les fans de longue date sont restés focalisés sur certains accessoires fétiches (le fameux chapeau), certaines répliques passées à la postérité ("Elémentaire, mon cher Watson"). Ils ne retrouveront pas cela dans le film, mais y découvriront des personnages beaucoup plus proches du matériau original, beaucoup plus dynamiques en termes d'action. Nous avons donné à ces histoires une ampleur inusitée et nous avons montré à l'écran ce qui n'était que suggéré dans les livres." Il s'agit du sixième film du réalisateur anglais, Guy Ritchie. Il ne change pas de lieu géographique mais fait un petit saut en arrière : Londres de la fin du dix-neuvième siècle avec Robert Downey Jr. (Kiss Kiss Bang Bang) dans le rôle de Lock et Jude Law (Alfi) dans le rôle du docteur Watson. Deux grandes stars qui ont honoré leur contrat ce qui valu au film une nomination aux Golden Globes 2010. Mais avant que Jude Law ne fusionne avec Docteur Watson, c'est Colin Farrell qui devait faire équipe avec Downey Jr. Si les protagonistes du film sont nouveaux au monde Ritchien, ce n'est pas le cas de Lord Blackwood, interprété par le comédien anglais Mark Strong. Pour Susan Downey, avoir Guy Ritchie comme réalisateur, c'est transformer un film d'action et de spectacle en un coup d'éclat à même de séduire le spectateur. A côté de la mise en scène selon les canons d'Hollywood, Guy Ritchie sort un atout dont il est l'un des maîtres : Le slow motion (images en ralenti ). Ainsi, Sherlock Holmes se transforme. D'un détective dont la mémoire dépasse la norme en un surhomme. Selon un article, sorti dans le magazine « Première », Guy Ritchie va continuer à tourner des films de costumes. Mise à part Sherlock Holmes 2 , la Warner Bros prépare une nouvelle version du Roi Arthur dont il sera le réalisateur. Succès oblige !