L'enquête a démarré quand le plaignant s'est présenté au commissariat de police de sa localité pour déclarer que le domicile de sa mère a fait l'objet d'une visite d'inconnus. Ils ont fait main basse sur des bijoux, quatre parfums de femme de marque, deux téléphones portables ainsi que plusieurs autres effets. La brigade de la police technique s'est déplacée sur les lieux. Les agents ont pu ainsi relever les empreintes digitales ainsi que le détail des objets volés. Il n'a pas fallu longtemps pour arrêter les auteurs du vol. Il s'agit d'un jeune mineur. Après son interrogatoire, il a été traduit devant un tribunal pour enfants. Le deuxième, l'inculpé dans cette affaire est un pro dans le domaine. Son registre contient, malgré son jeune âge, 11 condamnations. Le jour des faits, il a rôdé devant le domicile du plaignant. Une fois assuré qu'il n'y avait personne à l'intérieur, il a escaladé un mur de clôture mitoyen appartenant à une administration publique par la suite il a pu accéder au domicile en brisant les carreaux d'une des fenêtres. Une fois à l'intérieur, ils ont raflé tout ce qui pouvait les intéresser et particulièrement les bijoux. Des bracelets, des colliers, trois montres de valeur. Ils ont pu écouler les bijoux auprès de quelqu'un qu'ils connaissaient pour la somme de 350 Dinars. Le reste des objets, l'inculpé est allé les cacher sous l'escalier à l'intérieur de son domicile. L'enquête a abouti à son inculpation. Il a été traduit en état d'arrestation, devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son forfait. Interrogé, il a nié avoir été l'auteur de cet acte. Il a déclaré que le jeune jugé devant un tribunal d'enfants lui en voulait pour des antécédents et il a voulu l'insérer dans cette affaire pour lui porter prèjudice. L'avocat a essayé de convaincre les juges qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse et que seul le mineur était le véritable auteur du vol. L'avocat a demandé l'acquittement de son client ou le minimum de peine au cas où le tribunal était convaincu de sa culpabilité. Après les délibérations, l'accusé a été condamné à la peine de huit ans de prison ferme.