Seule la liste de Tahar Sioud se présentera aux élections du 5 mai Hier soir, la commission chargée d'étudier les dossiers des candidats des deux listes aux élections de la FTF prévues le 5 Mai prochain, s'est réunie et a particulièrement épluché les dossiers de candidatures de M. Khalil Chaïbi (qui appartient à la liste de M. Tahar Sioud) et ceux de MM. Mohamed Kilani, Aziz Dhouib et de Mdlc Hend Chaouch (qui font partie de la liste de M. Ali Labiadh). Dans une conférence de presse tout de suite après, et après audition des quatres candidats, M. Slim Chiboub, premier vice-président du CNOT, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a rappelé les dispositions de l'article 29 des nouveaux statuts de la FTF (cet article qui a alimenté quelques commentaires contradictoires). M. Chiboub a précisé que l'audition des quatre candidats s'est déroulée en présence de Me Mohamed Hadhri Slimani et de Me Nabil Abassi (Huissiers notaires). 1) Concernant la candidature de M. Khelil Chaïbi, M. Slim CHiboub a affirmé qu'il répondait aux critères d'éligibilité, c'est-à-dire qu'il a exercé plus de 4 ans comme dirigeant au sein du ÇA. 11 est donc retenu. 2) Concernant M. Mohamed Kilani, sa présence durant 7 ans au sein d'une commission fédérale suffisent à son éligibilité. En plus, c'est une personnalité sportive connue, affirme Chiboub. 3) Concernant M. Aziz Dhouib, M. Chiboub a affirmé que le candidat ne justifie pas de quatre années comme dirigeant et qu'il n'a pas présenté qu'une carte d'accès au stade pour justifier cette durée étant bien entendu que M. Dhouib a été président de l'ESZ durant trois ans 4) Concernant M"1 Hend Chaouch M. Chiboub a affirmé que la candidate a affirmé qu'elle «avait été induite en erreur» et qu'elle préférait plutôt s'occuper de son sport mécanique. «Elle a affirmé, dit encore Chiboub, qu'elle ne prétendait pas devenir membre fédérale». Cela fait que la liste d'Ali Labiadh a été déboutée. Le 5 mai, une seule liste se présentera et même en cas d'un seul votant, elle sera élue pour quatre ans. Un coup dur quand même pour le nouveau processus. La faute à qui? Nous y reviendrons demain. Notons, par ailleurs, que M. Abdelhamid Slama, ministre conseiller auprès du Président de la République, a été présent lors de la séance réservée à l'audition des quatres candidats.