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La caresse du pinceau
Exposition «Angels» de Najib Chakchem à la Galerie El Borj
Publié dans Le Temps le 26 - 04 - 2010

Najib Chakchem est passionné de peinture depuis l'âge de dix ans. Il s'est formé, seul, en s'appuyant sur son musée imaginaire… il apprécie les peintres hyperréalistes, les fresques de Michel Ange, le talent et l'intellectualisme de Léonard De Vinci. Il semble voir des anges partout.
De Paris au Brésil en passant par la Jamaïque, de la Turquie ou de la Grèce, tous ses anges s'assimilent à des femmes aux larges épaules. Qu'elles soient blanches, noires, brunes, blondes ou rousses, toutes semblent sortir d'un même moule futuriste. Il a choisi d'évoquer leurs parfums à travers des couleurs vives et éclatantes. Pour lui, il s'agit d'une femme universelle sans étiquette particulière, ce serait la femme du futur, toujours belle, en vrai caméléon coloré s'immiscant dans son univers. Ses peintures à l'huile au format imposant, souvent, ne laissent pas indifférent. Les visages lisses, les bouches pulpeuses, les regards aux légers strabismes s'imposent à nous. Les vêtements futuristes qu'elles portent, de la création même de l'artiste, les cheveux fournis aux coiffures avant-gardistes leur confèrent une allure fière et altière. Ce monde feutré et son épanouissement sont rendus par la légèreté du traitement, sous la caresse du pinceau et à travers l'œil de l'artiste. Sous la fluidité de la brosse, la couche fine fait vibrer les couleurs chaudes. Les tons flamboyants sont radoucis par la délicatesse du tracé subtil des courbes. Najib Chakchem possède en lui, l'habileté de l'harmonie, utilisant un festin de couleurs contrastées et sonores qui communiquent ou s'opposent, apparaissant combinées sur la toile comme une formidable ivresse des sens. De la texture travaillée, jaillissent de purs moments picturaux qui s'inscrivent dans une dialectique du visible. Les audaces picturales sont à l'unisson des pulsions secrètes que l'artiste déloge par des traits appliqués. En effet, il concentre l'énergie de son inspiration à un traitement défini de la peinture à l'huile, préférant nous dévoiler plutôt que de nous laisser deviner. Dans l'estompe d'un mirage éveillé, ces jeunes anges aux visages de femmes nous apportent le film d'un songe. Leur présence reste forte, hypnotique voire obsédante parfois. Notre regard s'enracine dans ce visage et leur donne vie. Ainsi, tout se passe comme si l'inconcevable pressenti ouvrait en l'être qui se croit achevé, un interstice infime où le réel se laisse se répandre et emporté, saupoudré de l'amour incontestable des femmes… jusqu'au 2 mai.

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