Bertrand Marchand sera le nouveau sélectionneur national. Le Français a fait bien du chemin avant de se retrouver à la tête du onze national, un parcours qui l'a mené jusqu'à la Ligue des champions qu'il a d'ailleurs remportée avec l'Etoile Sportive du Sahel. Récemment, il était à la tête d'un club qatari et en même temps commentateur sportif à Al Jazira. Son retour en Tunisie s'est fait par la grande porte puisqu'il s'est retrouvé à la tête de l'équipe nationale senior de football, une formation à la recherche de son meilleur niveau et qui aura comme principal objectif, celui de retrouver son aura sur le plan africain. Pour Bertrand marchand, ce retour est une bonne chose pour lui car il aime la Tunisie, beaucoup plus que l'argent. Il l'a déclaré à travers les ondes d'une radio privée tunisienne et ces propos sont assimilables à une déclaration d'amour en bonne et due forme: « je vous aime, la Tunisie est un pays que j'aime. Il n'a pas été question d'argent pour moi, sinon je ne serais pas venu ici. Je n'aurais pas quitté mes employeurs. La Tunisie est un pays qui me tient à cœur, c'est pour cela que je serai appelé à travailler plus, à donner le maximum. J'ai déjà passé un an à la tête du Club Africain et un autre à la tête de l'Etoile du Sahel et le football m'a apporté beaucoup de joie et d'émotions. C'est un nouveau challenge et j'espère faire du bon travail d'autant plus qu'on aura à travailler dans de bonnes conditions ». Bertrand marchand succède ainsi à Faouzi Benzarti. Sur les ondes d'une radio étrangère (RMC), il n'a pas manqué de comparer les joueurs locaux aux joueurs expatriés. Il a mis l'accent sur la formation des joueurs tunisiens qui laisse à désirer en comparaison avec les joueurs formés en Europe. Il s'est exprimé en ces termes: « En Tunisie, le problème majeur c'est la formation. C'est ce qui fait que les joueurs qui partent en Europe trouvent des difficultés et finissent par revenir au pays. Je pense à Chikhaoui et surtout Chermiti ». En ce qui concernent ses intentions et la liste des joueurs qui seront convoqués, Marchand a fait savoir qu'il compterait sur les plus en formes, qu'ils évoluent en Tunisie ou à l'étranger: « je compterai sur les locaux qui sont excellents et les expatriés. Je chercherai à trouver le meilleur onze possible. Ca se fera avec des joueurs complémentaires ». Jusque là, rien de particulier, sauf le fait que le nouveau sélectionneur national dit en même temps une chose et son contraire. La formation des autochtones fait en sorte que les joueurs tunisiens ne réussissent pas à l'étranger mais en même temps ils sont excellents et il comptera sur eux pour relancer l'équipe de Tunisie de football. Et puis ses expériences tunisiennes lui apportèrent joie et émotions. A la tête du CA et de l'ESS, il ne s'est pas ennuyé et pourtant, les deux formations comptent sur des joueurs formés en Tunisie. On ne terminera pas sans préciser que nous ne reprochons rien au nouveau patron de l'équipe nationale de football que nous connaissons fort bien. Il a toujours fait preuve de correction même quand les résultats ne suivaient pas. Et puis, ce qu'il a dit à propos de la formation est une vérité bien connue. Mais que les locaux sont excellents: voilà une vérité à vérifier…