Au programme de cette troisième journée de la session de contrôle, il y avait l'épreuve d'arabe pour les Lettres, l'épreuve de physique-chimie pour les sections Mathématiques, scientifiques et techniques et la gestion pour la section Economie-Gestion. Les candidats ont entamé cette 2ème journée avec la même détermination malgré les contretemps que certains avaient eus pendant les deux premières journées. Chacun essayait, bon gré mal gré, d'aller jusqu'au bout pour décrocher son bac. Cependant, que les sujets proposés dans toutes les sections, semblaient, de l'avis des professeurs, moins difficiles que ceux de la première session. N'empêche que certains candidats, toutes sections confondues, ne manifestaient aucun signe de satisfaction à leur sortie du centre d'examen.
Les littéraires étaient nombreux à trouver l'épreuve d'arabe abordable. Cette épreuve comporte trois sujets au choix. Le premier consiste en une citation sur le rôle de l'humour utilisé par Al Maârri dans « Rissalat Al Ghofrane, le deuxième traite des techniques dramatiques dans « Chahrazed » de Tawfik Al Hakim, le troisième est un poème de Abou Taieb Al Moutanabbi qui, nous a-t-on dit, a été évité par la majorité écrasante des candidats pour la difficulté du vocabulaire et le niveau de langue très soutenu du poète ! Mondher semblait un peu déçu : « Carrément, les sujets proposés en première session étaient plus accessibles ! Cependant, il n'y a pas lieu de désespérer, j'ai fait tout ce que j'ai pu ! D'ailleurs quelle que soit la note que j'aurais en cette matière, ça ne changera pas grand-chose ; j'ai déjà eu une bonne note à la session principale ! »
Du côté de l'Economie-Gestion, l'optimisme n'était de mise. La plupart sont sortis en rouspétant, trouvant l'épreuve de gestion trop longue et peu abordable. Il s'agit de deux parties, la première notée sur 5 points, la seconde sur 15 points. Les deux exercices de la première partie traitent de l'évolution des stocks et des coûts complets. Mais une certaine difficulté est ressentie par la majorité des candidats au niveau de la deuxième partie qui comportait trois dossiers ayant trait aux ventes, aux coûts et à la politique des prix, aux sources de financement d'exploitation et au recrutement de personnel. « Il y a trop de calcul à faire, estimait un candidat, trop de choses à relever et rédiger, je trouve que c'est trop dur. Une session de contrôle est supposée être au secours des candidats et non un moyen de les piéger ! »
Concernant l'épreuve de physique, force est de constater qu'il y avait une satisfaction quasi générale parmi les candidats dont la majorité semblaient avoir réussi en grande partie cette épreuve, que ce soit du côté des matheux que des scientifiques. D'ailleurs, M. Zribi, professeur de physique, ayant consulté les deux épreuves, nous a confié que les sujets comportaient certaines difficultés, mais que dans l'ensemble ils étaient moins épineux que ceux de la session principale. Pour ce qui est du sujet des scientifiques, il s'agissait en chimie d'un exercice sur le calcul de pH des ondes, un deuxième exercice concernant les piles : les deux sont jugés plutôt accessibles et sans surprise. En physique, le premier exercice portait sur le circuit (R,C), un deuxième exercice sur les ondes mécaniques et le troisième avait trait à la radioactivité. Le sujet relatif à la section de mathématiques, il ne présentait pas de difficultés infranchissables, selon les dires du même professeur. D'ailleurs, la majorité des candidats rencontrés dans ce centre d'examen de la banlieue-sud affichaient un certain optimisme à la fin de l'examen. Ils ont été interrogés en chimie sur l'estérification et les piles, deux exercices jugés simples et accessibles pour un candidat moyen. En physique, il était question de résonnance mécanique, de (R, L, C) forcée qui présentait quelques difficultés et enfin la radioactivité, tout comme leurs collègues scientifiques.
Aujourd'hui, (vendredi 29 juin), dernière journée de la session de contrôle, tous les candidats, toutes sections confondues, affronteront les deux épreuves de langues étrangères (le français et l'anglais). Bonne chance à tous !