Les épreuves du baccalauréat ont repris hier après une trêve de deux jours. Concernant l'épreuve de sciences physiques, elle est constituée de deux parties : une partie sur la chimie notée sur 7 points et une autre sur la physique notée sur 13 points. L'épreuve dure 3 heures pour toutes les sections concernées sauf que le coefficient est différent (4 pour les sciences expérimentales et les maths, 3 pour les sciences techniques). La partie sur la chimie comportait des exercices sur la cinétique chimique et la pile. La partie sur la physique portait sur le circuit RC et le circuit RLC libre et un autre exercice sur la mécanique forcée et enfin un document scientifique sur les ondes. M. Zribi, prof de physique nous a confirmé que le sujet était dans les normes : " L'épreuve n'était pas dure. A part quelques difficultés, ajouta-t-il, au niveau de la formulation des questions sur la partie traitant de la pile qui pourrait induire certains élèves en erreur. Mais un élève attentif peut s'en sortir sans dégâts ! Quant au document scientifique sur les ondes, il est très clair et ne pose aucun problème ! " Côté candidats, bien que le sujet ait été jugé à la portée par la majorité des candidats des deux branches, certains d'entre eux ont eu quelques soucis à gérer le temps consacré à l'épreuve. Beaucoup ont trouvé des problèmes à finir l'épreuve dans le temps imparti. Marwa, candidate en sciences techniques est sortie la dernière de la salle d'examen : " faute de temps, je n'ai pas pu répondre à toutes les questions ; pourtant ce n'est pas trop difficile ! C'est un peu long comme sujet et ça exige beaucoup de concentration et de précision ! Ce n'est pas grave, j'ai fait l'essentiel ! " Quant à Malek, candidat en maths, il est plutôt optimiste : " Aucune difficulté insurmontable, des questions abordables, en chimie comme en physique ; mais je me suis surtout concentré sur la physique ! "
Pour ce qui est de l'épreuve d'histoire-géographie, les sujets destinés à la section Lettres et à celle de l'Economie-Gestion n'ont apparemment posé aucun problème pour les candidats. Signalons que cette épreuve dure trois heures pour les deux branches mais le coefficient est différent (3 pour les Lettres et 2 pour l'Economie-Gestion). Pour les littéraires, la partie histoire comportait deux sujets au choix. Le premier a porté sur la chute des Tsars russes suite à la Première Guerre Mondiale, une citation à développer et à commenter. Le deuxième sujet est venu sous forme d'une étude d'un document relatif au mouvement national en Tunisie dans les années 30. La partie consacrée à la géographie comportait également deux sujets au choix dont le premier parle de l'Union européenne en tant que puissance mondiale non définitive. Dans le second sujet, il s'agit d'un tableau de statistiques relatives au commerce mondial entre 1990 et 2006. En revanche, l'épreuve d'histoire-géographie proposée aux candidats d'Economie-Gestion a porté en histoire sur le mouvement national tunisien au lendemain de la Deuxième Guerre Mondiale comme premier sujet et sur la Révolution russe en 1917 comme deuxième sujet. Pour la géographie, les candidats ont eu les mêmes sujets que ceux des littéraires (les mêmes tableaux de statistiques à commenter). A la sortie des candidats, nous avons pu recueillir quelques impressions concernant l'épreuve d'histoire-géographie. Chaima, candidate littéraire : " J'ai personnellement choisi l'Union européenne en géo et le Mouvement national des années trente en histoire. Ce n'est pas très difficile à traiter comme sujet. C'est une période très remarquable dans l'histoire de notre pays que tous les candidats sont censés connaître ! " Haythem était un peu pressé quand nous l'avons interpellé car il allait passer l'épreuve d'informatique comme tous ces camarades de la section Economie-Gestion : " j'ai opté pour le premier sujet en histoire sur le Mouvement national, et pour le deuxième en géographie. J'ai évité la Révolution russe car je ne veux pas prendre le risque et puis, je trouve que c'est trop compliqué ! "