Au programme de cette troisième journée de la session de contrôle, il y avait l'épreuve d'histoire-géographie pour les Lettres et l'Economie-Gestion et l'épreuve de physique-chimie pour les sections mathématiques, scientifique et technique qui ont eu le même sujet sauf que le coefficient diffère d'une section à l'autre. Les candidats de toutes les sections, excepté les Lettres, ont subi en séance d'après-midi l'épreuve d'arabe, matière devenue obligatoire à toutes les sections depuis quelques années. Les candidats ont entamé cette 2ème journée avec la même détermination malgré les contretemps que certains avaient eus pendant les deux premières journées. Chacun essayait, bon gré mal gré, d'aller jusqu'au bout pour décrocher son bac. Les littéraires étaient nombreux à trouver l'épreuve d'histoire-géographie abordable. Cette épreuve comporte deux parties, une pour l'histoire, l'autre pour la géographie avec dans chaque partie deux sujets au choix. Le premier sujet d'histoire portait sur la Tunisie entre les deux guerres. Dans le deuxième, on proposait deux documents à commenter, l'un sur le Traité de Versailles, l'autre sur la mobilisation de l'Allemagne nazie. Quant à la géographie, il s'agit dans le premier sujet d'une citation sur les Etats-Unis d'Amérique en tant que puissance économique mondiale et le deuxième sujet tournait autour des flux touristiques dans le monde (3 documents à analyser) Mondher semblait un peu déçu : « Carrément, les sujets proposés en première session étaient plus accessibles ! Cependant, il n' y a pas lieu de désespérer, j'ai fait tout ce que j'ai pu ! D'ailleurs quelle que soit la note que j'aurais en cette matière, ça ne changera pas grand-chose ; j'ai déjà eu une bonne note à la session principale ! » Du côté des économistes, l'optimisme était de mise. La plupart sont sortis plutôt satisfaits de cette épreuve d'histoire-géographie. Ils ont été interrogés en histoire sur les relations internationales depuis la fin de la 2è Guerre jusqu'aux années 70 et sur la Tunisie au début des années 30. en géographie, ils avaient à traiter l'un des sujets suivants : l'hégémonie des pays du Nord sur le commerce et le tourisme dans le monde ou la puissance économique de l'Union Européenne (3 documents à commenter) Achraf nous a déclaré, le sourire aux lèvres, que tout était dans les normes et qu'il suffisait d'avoir bien révisé pour s'en sortir avec une bonne moyenne. Concernant l'épreuve de physique, force est de constater qu'il y avait une satisfaction quasi générale parmi les candidats dont la majorité semblaient avoir réussi en grande partie cette épreuve, que ce soit du côté des matheux que des scientifiques. D'ailleurs, un professeur de physique, ayant consulté les deux épreuves, nous a condié que les sujets comportaient certaines difficultés, mais qu'ils étaient moins épineux que ceux de la session principale.. Pour le sujet des matheux, il était question, en chimie de l'estérification et de pile et, en physique, il s'agissait des résonances mécaniques, le spectre atomique et le circuit RLC. Pour ce qui est du sujet des scientifiques, il s'agissait en chimie d'un exercice sur l'estérification, le calcul du pH. En physique, il y avait le circuit RL, la mécanique libre et l'analogie et un dernier exercice sur les ondes progressives. Soufiène, un candidat scientifique, trouvait pourtant que le sujet était plus difficile que dans la première session. Aujourd'hui, (vendredi 1er juillet), tous les candidats, toutes sections confondues, affronteront les deux épreuves de langues étrangères (le français et l'anglais). Bonne chance à tous !