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Slam Aleikom et la Caution : du slam poétique au rap atypique
Festival international de Hammamet
Publié dans Le Temps le 29 - 07 - 2010

La culture urbaine était au rendez-vous du Festival international de Hammamet. Un heureux mélange de chansons, de slam, de stand-up et de rap porté par des rythmes et des musiques du monde. Slam Aleikom et la Caution ont fait évoluer sur scène une forme de chansons théâtrales vers une forme de chansons tapantes en les ponctuant de textes poétiques.
Faire vibrer un poème à travers un micro, explique Hatem Karoui, slammeur et leader du groupe Slam Aleikom, passe par une nécessaire affirmation de soi. Le Slam n'est pas un genre musical, c'est d'abord une forme de poésie. Une poésie urbaine servie par des troubadours modernes venus de tous les horizons. Accompagné par Zied Lakoud (basse ), Hédi Fahem, (guitare électrique), Nafaa Allem (batterie), Mehdi Rekik, (guitare acoustique ) et Néjib Rekik (percussion), Hatem Karoui a fait vibrer ses poèmes. Sur un fond musical jazz, soul ou rock, avec des images qu'il file en autant de jeux de mots qui se glissent dans des textes qu'il dévide sans reprendre souffle, Hatem, nous livre des petites tranches de vie bien tunisienne à travers ses tubes « Tunis », « Ahla Mra Fil Alem », « La fête de l'arbre », « La Pub en Tunisie ». Il se laisse aller parfois à des textes plus mélancoliques ou plus révoltés mais il revient toujours chercher son public pour le plaisir du verbe, avant tout comme dans ses deux poèmes :« Khedija » et « Alm Firass ». Hatem est bourré d'un talent qu'il utilise pour explorer. Explorer, voilà le mot qui lui convient. Son show était court mais poétique sur un fond musical entraînant. Après quoi, le duo humoriste Booder et Phil Darwin nous ont fait rire par leurs blagues corrosives, leur humour noir et leur énergie communicative. La dernière partie du spectacle a été animée par le groupe du rap, la Caution. Des moments très chauds où Ahmed, Paip et Mourad accompagnés par DJ Fab, nous ont proposé un hip hop aux textes engagés. Cette bande de rappeurs parisiens a « bombardé » la scène d'Hammamet par son rap atypique. En plus de sa démarche si particulière, ce groupe s'est aussi fait remarquer pour l'originalité de sa musique, plus proche de l'electro et du funk que des rythmiques du rap américain. Des voix graves et aiguës, un rap à bout de souffle et un autre plus rythmé. Les trois rappeurs se différencient mais se complètent à merveille dans une écriture très complexe nourrie de subtilités graves ou ludiques et de jeux de mots tordus. Ils évoquaient dans leurs tubes, « Glamour », « Kasbah », « Je te hais », « Comme un sampler », la vie des banlieues, les soucis des jeunes ; tous ces éléments s'entremêlent et leur fusion a pour résultat évident l'explosivité de la Caution , qui nous gratifie également de titres dansants et plus "légers" musicalement, comme :« Thé à la menthe » « Toujours électriques » et « J'plante le décor ». Ce soir, ils ont voulu faire la fête en chantant et en dansant. D'ailleurs, ils ont transformé la scène du théâtre en une piste de danse, accompagnés par ces jeunes tunisiens qui se sont éclatés jusqu'à minuit.

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