Après Paris, du pesticide dans le café du personnel d'un hôpital bordelais C'est une troublante coïncidence. Alors que six membres du personnel de l'Hôtel-Dieu à Paris ont été empoisonnés mardi par un neuroleptique introduit dans leur café, une histoire similaire s'est déroulée dans un hôpital bordelais. L'histoire a été révélée hier par le journal Sud-Ouest. Cette fois, ce sont quatre membres du personnel du CHU Pellegrin qui ont été intoxiqués à un pesticide. Les trois aides-soignantes et l'infirmière ont été mal lorsqu'elles ont absorbé de l'aldicarbe qui se trouvait dans un paquet de café consommé dans la salle de repos. Elles ont été prises de violentes douleurs, de nausées et à la limite de malaise quelques minutes après avoir bu le café. Admises aux urgences pendant vingt-quatre heures, elles ont pu rentrer chez elles et ne présentent plus aucun trouble, selon Sud Ouest. Des analyses de sang ont révélé la présence d'aldicarbe, un puissant insecticide interdit à la vente par l'Union européenne en dehors d'une exception pour le traitement de la vigne et de la betterave à sucre. Une enquête initiale pour "administration de substance nuisible" a été ouverte. "Nous en sommes au stade initial de l'enquête qui a été confiée à la brigade des violences de la sûreté départementale. Ce n'est pas forcément un acte criminel commis à l'hôpital, le produit a pu avoir été mis au moment du conditionnement", a-t-on indiqué au parquet. "Il n'y a absolument aucun lien avec l'affaire de l'Hôtel-Dieu à Paris", indique encore le parquet. "Les policiers ont bien sûr travaillé autour d'un éventuel lien entre les deux affaires mais c'est une pure coïncidence de date et ce n'est pas le même produit et pas les mêmes circonstances". Concernant l'intoxication du personnel de l'Hôtel-Dieu, une personne a été interpellée mercredi. ---------------- Un gang de coupeurs de bagues s'attaquent à de vieilles dames riches Depuis deux ans, dans la région de Deauville (France), des malfaiteurs s'attaquent à de vieilles dames riches et leur coupent leur bague de grande valeur. Une nouvelle agression a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Selon le quotidien Ouest France, un couple de retraités regagnaient sa résidence de vacances lorsqu'ils ont été plaqués au sol. Pendant que le mari était immobilisé, deux voleurs ont coupé la bague de sa femme à l'aide d'une pince. La valeur du bijou, sertie d'un gros diamant, est estimée à 45.000 euros. Ce type d'agression est la dixième dans la région depuis deux ans. Si le mode opératoire change, les victimes sont toujours de vieilles dames riches portant des bagues avec des diamants.