Elles sont deux voisines, juste un mur mitoyen sépare leurs deux maisons. Elles sont habituées à se rendre visite mutuellement sans même frapper à la porte. Le jour des faits, l'inculpée dans cette affaire, la plus jeune des deux a rendu visite à son amie. Cette dernière étant alitée et ne pouvant pas provisoirement se déplacer, a demandé à sa visiteuse de régler à sa place les factures de la STEG et de la SONEDE. Elle lui a remis, à l'occasion, la somme de 345 Dinars. Le montant des deux factures. Munie des factures et du montant, elle a quitté les lieux promettant à sa voisine de s'acquitter de la tâche. Se trouvant toute seule, la tentation de garder l'argent l'a subitement envahie. Elle faisait face à des problèmes financiers majeurs. Elle s'est dite qu'elle va garder l'argent quelque temps. Après avoir fait un petit tour dans le quartier elle est revenue remettre à sa voisine un coupon en lui déclarant qu'elle a réglé les factures. Mais voilà, quelque temps après la dame dut faire face à une coupure. Elle s'est dirigée vers la STEG, le responsable l'a informée que sa facture était impayée. Elle s'est rendue chez sa voisine pour demander des explications et c'est là qu'elle avait su que sa voisine a abusé de sa confiance et a détourné la somme pour son propre compte. Elle a alors déposé plainte. Traduite en état d'arrestation devant la juridiction estivale du tribunal de 1ère instance de Tunis, la voisine a avoué son forfait en expliquant au juge qu'elle avait l'intention de rembourser la plaignante. Son avocat a demandé le report de l'affaire pour préparer les éléments de défense. L'affaire a été reportée à une date qui sera fixée ultérieurement.