Le développement du sport féminin a été le thème de la réunion tenue hier matin par Monsieur Samir Laâbidi Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Eduction Physique au siège de son département en présence des responsables du sport féminin au sein des fédérations nationales. Au début de cette réunion le Ministre a rappelé qu'elle rentre dans le cadre d'une série de réunions précédentes et d'autres à venir, pour mettre en place une stratégie qui vise à développer le sport féminin et lui donner les moyens de se distinguer sur le plan national, mais également sur le plan continental et mondial. Le Ministre n'a pas manqué de rappeler l'assistance de l'intérêt particulier que porte le Président Ben Ali au sport féminin qui a fait l'objet d'un point indépendant dans son programme « ensemble pour relever les défis » et qui a bénéficié de certaines mesures particulières depuis 2004, ce qui dénote d'un volontarisme politique bien ancré dans la politique tunisienne. Le côté social, le sport de compétition et l'impact des résultats sur l'image de la Tunisie moderne sont les principaux volets de la politique de développement du sport féminin. Dans ce contexte le Ministre n'a pas manqué de faire l'éloge de la jeune Ons Jabeur qui a-t-il fait remarquer est un modèle éclatant de la Tunisie moderne de même que la nageuse Saraâ Lajnef, la sirène tunisienne qui symbolise le renouveau de la femme tunisienne. Monsieur Laâbidi a rappelé que le nombre des licenciées représente le quart des licenciés masculins, alors que leurs performances sont de moitié, ce qui nous incite tous à redoubler d'effort pour divulguer davantage le sport féminin et de créer des associations ou des sections de sport féminin dans chaque délégation. A ce sujet il a souligné que 2 associations et 11 sections ont été créées en 2010 à travers les délégations ce qui porte le nombre de délégations ayant au moins une section de sport féminin à 181, alors que 83 ne disposent pas encore de telles sections. A cet égard, le Ministre a insisté sur le fait que le sport féminin reste une priorité absolue dans l'échelle du sport national, et aux responsables fédéraux et ceux des associations d'être plus offensifs, de faire preuve de plus d'initiatives pour faire bouger le sport féminin et lui donner les moyens nécessaires pour qu'il arrive a dépasser les préjugés et les mauvaises habitudes qui freinent son épanouissement. Pour cela le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'Education Physique ainsi que la direction générale des sports sont prêts à répondre aux besoins des fédérations et à mettre en exécution les idées et toutes les initiatives qui visent à développer le sport féminin. Des conventions cadres seront prochainement signées avec les organisations nationales telles que l'ONFT , l'OTM et l'OTEF pour s'occuper d'avantage de la vulgarisation du sport féminin. Monsieur Laâbidi a suggéré que chaque fédération crée en son sein un bureau chargé du sport féminin et ne pas se contenter d'un membre, car a-t-il dit, « la responsabilité du développement su sport féminin incombe en premier lieu aux fédérations nationales qui sont des institutions publiques qui doivent mettre tout en œuvre pour relever le défi et réussir le pari de l'épanouissement du sport féminin qui ne doit plus être le parent pauvre du sport national ». Le Ministre a insisté qu'il serrait personnellement impliqué dans le dossier du sport féminin et que les moyens financiers sont disponibles et n'attendent que la mise en forme des initiatives des fédérations et des clubs et de toutes les parties concernées par le développement du sport féminin. Il n'a pas manqué de rappeler les paroles du Président Ben Ali qui a dit : «la dignité des nations est partie intégrante de la dignité de la femme ». Après cela monsieur Mohamed Hosni a continué les débats en insistant sur les propositions faites par un grand nombre de fédérations pour améliorer les performances du sport féminin. Il n'a pas manqué de rappeler que le Ministre de l'Education désignera très prochainement un chargé du sport au sein de son cabinet comme interlocuteur direct pour mettre à exécution les décisions qui seront prises. Il a également rappelé que la tendance va vers l'exploitation des infrastructures sportives scolaires et universitaires par les associations civiles et les associations civiles qui seront créés au sein même des établissements scolaires et universitaires.