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Israël reprend la colonisation en Cisjordanie
Coup de grâce aux pourparlers directs
Publié dans Le Temps le 28 - 09 - 2010

Le Temps-Agences - La construction a recommencé hier matin dans des colonies de Cisjordanie occupée à une échelle limitée, juste après l'expiration du moratoire sur la colonisation, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu tentait de limiter l'impact sur les négociations de paix.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, en visite à Paris, a répété dimanche que les pourparlers seraient "une perte de temps" si Israël ne maintenait pas son moratoire, sans pour autant annoncer la cessation des discussions.
Des bulldozers s'activaient notamment dans l'implantation d'Adam dans le nord de la Cisjordanie, où une trentaine de logements doivent être construits, selon la radio publique israélienne.
Les constructions doivent reprendre en outre dans au moins huit autres implantations, dont Kiryat Arba qui jouxte la ville de Hébron dans le sud du territoire, selon la deuxième chaîne de télévision israélienne.
Netanyahu a résisté aux pressions intenses de la communauté internationale en refusant de reconduire tel quel le gel des nouvelles constructions dans les colonies, au risque de compromettre la poursuite des pourparlers.
Le chef du gouvernement a toutefois appelé les colons à "faire preuve de retenue et de responsabilité" et demandé à ses ministres de maintenir un profil bas pour éviter qu'Israël soit tenu responsable d'un torpillage des négociations.
Il a appelé Mahmoud Abbas à poursuivre les négociations de paix après le terme du moratoire sur la colonisation, dimanche à minuit (23H00 HT).
"Je lance un appel au président Abbas pour qu'il continue à mener les pourparlers bons et honnêtes que nous venons de lancer pour tenter de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples", a affirmé Netanyahu dans un communiqué publié peu après minuit.
Dans le cadre de contacts diplomatiques "intensifs", Netanyahu s'est entretenu avec des membres de l'administration américaine, dont la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah II de Jordanie, selon le communiqué.
Selon les médias israéliens, les contacts devraient continuer ces prochains jours pour trouver une formule de compromis.
Israël a rejeté une demande américaine de prolonger de deux mois seulement le moratoire, précise le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot.
Selon le quotidien Maariv, le ministre de la Défense Ehud Barak a examiné avec l'administration américaine la possibilité de freiner de facto la construction en échange d'un soutien américain sur des exigences israéliennes, en particulier la reconnaissance d'Israël par les Palestiniens comme "Etat du peuple juif" et de garanties de sécurité sur sa frontière orientale.
La fin du moratoire autorise toute personne ou toute institution à construire dans une implantation, si elles ont obtenu un permis il y a dix mois.
Par ailleurs, les municipalités des colonies sont à nouveau autorisées à délivrer des permis de construire sur les terrains des implantations, à partir du moment où les plans d'urbanisation ont été approuvés par le ministère de la Défense, en charge de la Cisjordanie occupée.
La reprise des constructions, ralentie par la fête juive de Souccot, concerne à ce stade essentiellement des colonies «isolées» où plusieurs centaines de logements devraient être construits dans les prochains mois, le rythme dépendant de l'offre et de la demande.
"Les acheteurs et les entrepreneurs ont été échaudés par le gel des constructions et attendent de voir venir" a déclaré à la radio militaire Saül Goldstein, le président du conseil des implantations du Goush Etzion, au sud d'Al Qods.
Sur le terrain, un couple de colons a été blessé près d'Al Khalil par des tireurs palestiniens présumés, la troisième attaque frappant des colons en moins d'un mois.
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Pas de décision palestinienne avant le 4 octobre
Le Temps-Agences - Les Palestiniens ne se prononceront pas officiellement sur la poursuite des négociations de paix avec Israël avant le 4 octobre et des consultations avec les pays arabes, a déclaré hier à Paris Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Mahmoud Abbas.
"Il n'y aura pas de réponse officielle avant le 4 octobre", a déclaré le porte-parole à des journalistes. "Ce jour-là, le président Abbas consultera les pays arabes et reviendra devant la direction palestinienne pour prendre la bonne décision, pour rendre la bonne réponse", a-t-il ajouté.
"Nous sommes en contact permanent avec l'administration américaine, les efforts américains se poursuivent, mais nous attendons la position finale israélienne et nous pourrons alors formuler une réponse claire", a ajouté le porte-parole.
"Concernant ce qui a été dit hier en Israël (dimanche, Ndlr), notre position est claire et évidente. Nous sommes prêts à des négociations sérieuses, mais les activités de colonisation doivent cesser immédiatement. C'est la seule manière de poursuivre des discussions fructueuses", a souligné Nabil Abou Roudeina.
A l'issue d'un déjeuner à l'Elysée, M. Abbas a confirmé, lors d'une conférence de presse avec le président français , que les Palestiniens se prononceraient sur les conséquences de l'expiration hier du gel partiel de la colonisation après la réunion de la Ligue arabe programmée le 4 octobre.
Mahmoud Abbas a également réaffirmé qu'il aurait souhaité que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "prolonge de trois ou quatre mois" le gel de la colonisation en Cisjordanie.
"Tout le monde veut la paix et tout le monde travaille pour la paix mais toutes les parties sont confrontées à des obstacles", a-t-il estimé.
"Le temps de la création d'un Etat palestinien viendra sûrement. Pourquoi ? Parce que la vaste majorité du peuple israélien veut la paix", a insisté le dirigeant palestinien, "ils savent très bien qu'ils ne pourront pas vivre normalement sans la paix".
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Gaza
Des pacifistes juifs tentent de «briser symboliquement» le blocus israélien
Le Temps-Agences - Un bateau, avec à son bord des militants pacifistes juifs israéliens, européens et américains, a quitté dimanche le port de Famagouste, dans le nord de Chypre, vers la bande de Gaza, espérant briser symboliquement le blocus. "C'est un devoir sacré pour moi en tant que survivant de la Shoah de protester contre la persécution, l'oppression et l'enfermement de tant de gens, dont plus de 800.000 enfants à Gaza", a expliqué l'un des passagers, Reuven Moshkovitz, un Israélien de 82 ans.
Le bateau, un voilier baptisé Irene et battant pavillon britannique, transporte des jouets, des livres, du matériel pour des pêcheurs et des médicaments, "une aide symbolique" pour la population de la bande de Gaza. L'organisation bénéficiaire est le Programme de santé mentale de la Communauté de Gaza, dirigé par le psychiatre Eyad Sarraj. Une dizaine de personnes sont à bord du bateau, des militants originaires d'Israël, d'Allemagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, et au moins un journaliste.
Le trajet vers Gaza devrait, en théorie, durer environ trente-six heures. «Le bateau tentera d'atteindre la côte et de débarquer son chargement dans un acte non violent et symbolique de solidarité et de protestation, et demandera la levée du blocus pour permettre aux biens et aux personnes de circuler librement de et en direction de la bande de Gaza», a indiqué l'organisation "Deux peuples, un futur" dans un communiqué.
"Nous avons une stratégie de non-violence et de non-confrontation ; si l'armée israélienne arrête le bateau, nous ne les aiderons pas à l'emmener à Ashdod", a précisé Yonatan Shapira, un ancien soldat israélien, membre de l'équipage. "La politique israélienne n'est pas soutenue par tous les juifs dans le monde", a affirmé Richard Kuper, membre du groupe organisateur, cité dans le communiqué, en appelant "tous les gouvernements et les peuples à travers le monde à dénoncer et à agir contre l'occupation" israélienne.
Le 31 mai à l'aube, des commandos israéliens avaient donné l'assaut à un convoi humanitaire maritime, baptisé "La flottille de la liberté", tuant 9 passagers turcs. Après la vague de réprobations internationales soulevée par l'assaut, Israël a accepté d'alléger le blocus qu'il impose à Gaza depuis juin 2006, renforcé à la suite de la prise de contrôle du Hamas en juin 2007. Tel-Aviv maintient toutefois un strict blocus maritime pour empêcher l'importation de matériel de guerre dans le territoire.
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Réconciliation inter-palestinienne
Le Hamas : «sur la bonne voie»
Le Temps-Agences - Le chef du Hamas Khaled Mechaâl a affirmé hier que seules quelques questions restaient à régler pour une réconciliation complète avec son grand rival le Fatah.
Lors d'une rencontre avec des parlementaires arabes à Damas, Khaled Mechaâl n'a pas donné de détails mais a précisé que les deux parties avaient fait "des pas sérieux et réels" vers la réconciliation. Ils doivent se retrouver au Caire début octobre pour de nouvelles discussions.
Les Palestiniens sont divisés entre le Hamas qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, alors que le Fatah contrôle la Cisjordanie. Cette réconciliation s'avère cruciale pour le président Mahmoud Abbas qui a besoin d'un soutien unanime des Palestiniens afin d'avancer dans les négociations de paix avec Israël.
"La meilleure façon de répondre à l'extrémisme sioniste est d'achever la réconciliation", a souligné Khaled Mechaâl .
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Sarkozy : «La colonisation israélienne doit cesser»
Le Temps-Agences - Le président français Nicolas Sarkozy a "déploré", hier, la fin de ce moratoire et répété que la colonisation israélienne "doit cesser", confessant son "inquiétude de voir le processus lancé le 2 septembre (...) risquer de s'interrompre si nous ne mobilisons pas".
Le président français a également indiqué avoir pris bonne note des déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu appelant les colons à faire preuve de "retenue" mais a jugé qu'elles "ne suffisent pas". Nicolas Sarkozy a par ailleurs réclamé, une nouvelle fois, que l'Union européenne (UE) et l'Union pour la Méditerranée (UPM) soient associées aux discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens, dénonçant un "problème de méthode" dans les pourparlers conduits par les seuls Américains.
"Il ne s'agit nullement de critiquer qui que ce soit, je veux d'ailleurs rendre hommage aux efforts considérables du président (américain Barack) Obama pour relancer le processus. Mais j'observe que, dix ans après Camp David, nous n'avons pas progressé et peut-être même reculé dans la reprise du dialogue", a-t-il déclaré devant la presse.
Nicolas Sarkozy a également indiqué qu'il rencontrerait en octobre à Paris Abbas et Netanyahu. Il devait s'entretenir, avec ce dernier, au téléphone dès hier soir, et le co-président de l'UPM, l'Egyptien Hosni Moubarak, pour préparer le sommet de l'UPM prévu fin novembre.


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