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Rebelle, traître, mais désormais on le voit venir...
Santé: Où en est-on de la lutte contre le cancer en Tunisie ?
Publié dans Le Temps le 14 - 05 - 2007

- La pathologie dans sa terrible diversité fait certes des avancées... Mais la prise en charge est de plus en plus efficace grâce au dépistage qui a tendance à devenir « systématique », ce qui perce bien des tabous...
« Le moment le plus délicat pour un médecin, c'est celui d'annoncer un cancer à l'un de ses patients. Ce n'est pas du tout facile !», Cette déclaration du Professeur Henry Pujol, président de l'association française de lutte contre le cancer, montre à quel point cette pathologie est grave aux yeux des malades. Elle entraîne un bouleversement de leur vie et celui de leur entourage. Pourtant, et avec les percées consécutives de la recherche scientifique et médicale, il devient, de plus en plus, fréquent de la contrôler et de vivre avec. Il est, toutefois, nécessaire d'adapter un mode de vie spécifique pour prolonger cette « cohabitation ». C'est pourquoi, la prévention, l'information, la formation et le soutien aux malades restent les principaux objectifs de tous les acteurs qui s'activent dans la lutte contre le cancer.

Percées
Diverses activités scientifiques se sont déroulées récemment en Tunisie sur la cancérologie et ont montré les percées notables dans la lutte contre cette maladie. Ainsi, les 6èmes journées franco-tunisiennes de cancérologie « Jean Louis Amiel, les IIèmes Journées de Cancérologie « Néjib Mourali » et le XIIIème séminaire sur les Actualités Chirurgicales Carcinologiques, l'inauguration de la médiathèque/pédagothèque de l'association tunisienne de la lutte contre le cancer ont été des opportunités pour informer les spécialistes et le public sur les nouvelles méthodes de prise en charge. Il s'avère évident que l'association du malade est importante dans la thérapie. Un malade averti peut mieux s'accommoder avec sa maladie. Il accepterait davantage les restrictions et choisirait le meilleur schéma possible pour sa survie. Une telle approche appelle à l'implication d'un personnel qualifié dans la communication, de l'entourage du malade et du corps médical dans la détermination de la thérapie. Le cancer n'est pas uniquement une question de médicaments. Il ne suffit pas de s'attaquer à la maladie. Il faut aussi mettre en confiance le malade.

Prévention
Les études et les statistiques montrent que la prévention est un facteur primordial dans la lutte contre le cancer. Or, pour bien prévenir, il faut être informé et formé. Plusieurs variétés du cancer sont repérables dans leur phase préliminaire. D'autres peuvent s'éviter. Les échanges d'expérience aident à mieux focaliser les campagnes de sensibilisation. Il ne faut surtout pas avoir peur du dépistage ni de ses résultats. D'ailleurs, la croissance du nombre de cas répertoriés de cancer en Tunisie provient, essentiellement, de l'élargissement du dépistage. La preuve, c'est que le volume tumoral a régressé de plus de deux centimètres. Donc, la maladie est actuellement décelée à un stade précoce et les chances de son contrôle sont plus élevées. Il faut toutefois vulgariser le recours à la mammograhie et au frottis cervico-vaginal pour contrôler le risque du cancer de sein et du col de l'utérus les plus fréquents chez la femme en Tunisie. Il est souhaitable, aussi, de soumettre les hommes de plus de cinquante ans aux analyses qui peuvent déceler le cancer de prostate. Et il faut surtout généraliser la lutte contre le tabac. L'expérience des pays du Nord en matière de la lutte contre le cancer du poumon mérite d'être reconduite chez nous.. Ils ont interdit de fumer dans tous les lieux publics. Ils ont relevé les prix des cigarettes. Ils ont interdit la vente aux mineurs. Et ils appliquent les sanctions contre ceux qui transgressent ces interdictions. Il est impératif d'aller dans ce sens surtout que le résultat s'est fait ressentir et le cancer du poumon a reculé. La législation d'interdiction dans les lieux publics existe en Tunisie. Il faut sensibiliser à son application.


3 nouveaux accélérateurs linéaires et une bombe à cobalt, opérationnels avant la fin de 2007
Lors de son inauguration officielle des IIèmes Journées de Cancérologie « Néjib Mourali » et du XIIIème séminaire sur les Actualités Chirurgicales Carcinologiques, le ministre de la Santé publique, Mohamed Ridha Kechrid, a annoncé l'octroi par le ministère de 3 accélérateurs linéaires et d'une bombe à cobalt avant la fin de 2007 au profit des CHU de Sfax, de Sousse et de l'institut Salah Azaïez qui se dotera donc d'un nouvel accélérateur linéaire et d'une nouvelle bombe à cobalt. Ces nouveaux équipements contribueront sûrement à réduire l'encombrement des services de radiothérapie. Encore faut-il que, et selon les participants aux diverses assises scientifiques tenues récemment, une mise à niveau de l'approche administrative de la gestion des dossiers de prise en charge soit réalisée pour améliorer la réception des patients et réduire leurs angoisses.


Les chiffres
13.000 nouveaux cas répertoriés chaque année.
Le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus en tête chez la femme.
Le cancer du poumon, de la vessie et de la prostate en tête chez l'homme.
10 % des cancers du sein atteignent des patientes de moins de 35 ans.


La parole aux patients
Des membres de l'Association Tunisienne d'Assistance aux Malades du Cancer du Sein: « Nous réclamons une meilleure prise en charge! »

Du côté des patientes, c'est plutôt de l'amertume qu'on ressentait dans toutes les interventions. D'ailleurs, le Forum avec l'Association Tunisienne d'Assistance aux Malades du Cancer du Sein a été une opportunité pour que ces femmes parlent de leurs peines et de leurs luttes quotidiennes à l'Institut Salah Azaïez : « Il ne suffit pas que la maladie soit terrible. S'ajoute la prise-en charge approximative. Comment vous évaluez des rendez-vous de dix mois pour la radiothérapie ? N'est-ce pas une accélération d'une mort déjà en sursis ? Et les conditions de cette radiothérapie : malgré les tableaux de rendez-vous, on reste des heures à attendre. Il n'y a même pas une chaise pour s'asseoir ! Le responsable de ce service croit bien faire en enlevant les chaises !! Mais, ce ne sont pas du tout des conditions humaines !! Vous pouvez venir voir à tout moment : des malades abattus par le cancer et assis à même le sol ou l'escalier pour attendre leur tour durant trois ou quatre heures. Est-ce ainsi que le responsable du service de radiothérapie applique les recommandations d'écoute et d'encadrement des patients ? ».
D'autres patientes paraissent même bien renseignées sur le mode de fonctionnement antérieur du service de radiothérapie. Elles affirment : « il n'y avait pas autant d'attente, il y a trois ou quatre ans. Les patients résidents à l'hôpital étaient traités en dehors de l'horaire administratif. Ce sont ces patients qui dérèglent les rendez-vous des externes, car ils ne sont pas intégrés dans le tableau de charge initial du service de radiothérapie. Il faut mettre un terme à cette situation qui fait empirer la situation déjà catastrophique des malades atteints de cancer. Attendre trois heures avant chaque séance de radiothérapie est vraiment fatigant. L'administration de l'Institut Salah Azaïez doit trouver, au moins, des solutions radicales pour ces attentes, qui s'allongent des heures, et améliorer les conditions d'accueil au service de radiothérapie. Outre la problématique des rendez-vous éloignés qu'il faut gérer par l'investissement dans le matériel.».
Ces patientes sont même bien informées sur l'évolution de la maladie : « Le cancer est une pathologie qui a plus de chance d'être circonscrite une fois le dépistage est précoce. Donc, le traitement doit être immédiat, sinon rapide. Or, attendre dix mois (ou même six mois) pour se soigner par radiothérapie, c'est une longue période qui peut minimiser les chances de contrôle de la maladie. La solution consiste à multiplier les services de radiothérapie. L'institut Salah Azaïez ne peut pas parvenir -avec deux appareils qui fonctionnent bien et un appareil qui tombe souvent en panne- à satisfaire la prise en charge de plus des 2/3 des patients en Tunisie. Les centres de Sousse et de Sfax ont un effet limité. Il faut donc investir davantage dans cette rubrique qui a un effet direct sur la santé publique. Car, les citoyens ne peuvent se permettre de payer 250 dinars par séance de radiothérapie dans le secteur privé. C'est en dehors des capacités de la majorité. »


La parole aux spécialistes

Le Professeur Alberto Costa, Directeur de l'école européenne d'oncologie :
«Les pays du Nord gagnent la bataille contre le cancer du poumon. Aux pays du Sud de livrer bataille au tabac »
« Les statistiques montrent qu'actuellement, plus de la moitié des cancers dans le monde sévissent dans les pays du Nord. Le vieillissement de la population, la pollution et le mode de vie peuvent être à l'origine de ce constat. Seulement, les projections montrent aussi qu'à l'horizon 2020, c'est vers le Sud que s'orientent les tendances. 60 % des nouveaux cas de cancer seront alors détectés dans ces pays. Les raisons de cet inversement de tendance sont multiples : d'abord, les techniques d'information et de prévention sont plus développées dans le Nord et évitent un bon nombre de pathologies. Ensuite, les populations du Sud commencent à vieillir, elles aussi. Elles sont donc atteintes des maladies de la vieillesse, et entre autres, le cancer. Enfin, le nouveau mode de vie avec son lot de pollution, de stress et de manque de prévention n'est pas étranger à ce phénomène.
Il est donc nécessaire d'adapter des politiques menant à la protection des populations du Sud. Par exemple, l'école euro-arabe d'oncologie va permettre d'échanger le savoir et l'expérience scientifique. Les journées médicales mixtes permettent aussi de développer la lutte commune contre le cancer et toutes les autres pathologies. Ma visite en Tunisie m'a permis de suivre cette expérience originale de reconversion des exploitations productrices de tabac en cultures fourragères, arboricoles, maraîchères, etc... Je n'ai cessé de dire à mes confrères tunisiens et à ceux du Sud en général de voir comment les pays du Nord sont en train de gagner la lutte contre le cancer du poumon. Ils ont interdit de fumer dans tous les lieux publics. Ils ont relevé les prix des cigarettes. Ils ont interdit la vente aux mineurs. Et ils appliquent les sanctions contre ceux qui transgressent ces interdictions. Il est impératif d'aller dans ce sens.
D'un autre côté, les institutions internationales doivent trouver les solutions pour éviter une lutte à deux vitesses contre le cancer. Il est clair que les médicaments coûtent cher. Le nouveau vaccin contre le cancer du col de l'utérus se traite actuellement à près de 500 Euros. Donc, et comme pour le Sida, les pays du Sud doivent bénéficier de l'aide internationale pour lutter contre le cancer. »


Le Professeur Khaled Rahal, chef du service de Carcinologie à l'institut Salah Azaïez : « Le volume tumoral a perdu plus de deux centimètres. Nous contrôlons mieux cette pathologie. »
« S'il est vrai que le nombre de cas détectés de cancer est en croissance, il n'empêche que le volume tumoral ait perdu plus de deux centimètres. Ceci veut dire que le dépistage devient de plus en plus précoce. Les citoyens sont plus sensibles à la prévention et nous contrôlons mieux la maladie. D'ailleurs, l'encombrement - que tout le monde constate - est dû au fait que l'institut Salah Azaïez est l'unique lieu où les patients peuvent se présenter sans avoir de rendez-vous préalable. Ils sont, malgré cela, reçus et auscultés par les spécialistes. Ils sont souvent accompagnés par trois, voire quatre, personnes. Vous devez donc comprendre les conditions dans lesquelles on travaille. Et, avec ça, nous sommes en train de réussir des prouesses. Il est certain qu'un rendez-vous de radiothérapie après six mois est lointain, mais l'installation prochaine de trois nouveaux accélérateurs et d'une nouvelle bombe à cobalt va sûrement réduire ces délais d'attente. Une meilleure gestion des rendez-vous, entre les malades résidents et externes, serait possible. Nous insistons, encore une fois, sur l'information et la prévention. Car, plus un cancer est détecté rapidement, plus il serait possible de le contrôler. »

Le Professeur Ghazi Jerbi : « Il y a des cancers qu'on peut prévenir et d'autres qu'on peut dépister à un stade précoce. »
« Les pathologies du cancer les plus fréquentes en Tunisie sont les cancers du sein et du col de l'utérus chez la femme et ceux du poumon et de la vessie et de la prostate chez l'homme. Certains peuvent être prévenus et d'autres dépistés à un stade précoce. Ainsi, la mammographie permet de détecter le cancer du sein à un stade très précoce, d'éviter un traitement agressif et d'assurer une bonne survie. Ce type de prévention est accessible soit dans les établissements de la santé publique ou dans le secteur privé. Il n'est pas cher et il peut prévenir contre le cancer le plus répandu chez la femme. Le frottis cervico-vaginal permet, quant à lui, de découvrir des étapes précancéreuses et d'éviter leur dégénérescence en cancer. Pour se protéger contre cette maladie, il suffit de pratiquer régulièrement ce mode de contrôle dès le premier rapport sexuel et de se protéger contre les maladies sexuellement transmissibles. Ceci pour ce qui est de la femme alors qu'en ce qui concerne l'homme, des analyses pratiquées à partir de 50 ans peuvent déceler le cancer de la prostate à son stade préliminaire et éviter ses complications. Quant au cancer du poumon, il est dû au tabac et il faudrait multiplier et diversifier les modes de lutte contre ce fléau si on cherche l'efficacité. Il y a, certes, d'autres cancers. Mais, les actions d'information et de prévention aident à contrôler la maladie.»


Le Professeur A.Gamoudi : « Nous veillons à rapprocher davantage le dépistage du citoyen par la multiplication des caravanes sanitaires et la formation des techniciens sur place. »
« Il ne faut surtout pas ignorer une seconde qu'avec le cancer, il ne faut pas se limiter à essayer de contrôler la maladie. Il faut aussi écouter le malade et l'informer du mode de vie à suivre pour vivre avec sa maladie. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle le programme des IIèmes journées de Cancérologie « Néjib Mourali », ainsi que celui du XIIIème séminaire sur les « Actualités Chirurgicales Carcinologiques » ont aussi porté sur l'alimentation et le cancer, le cosmétique et le cancer, l'impact psychologique du site implantable, etc... Nous essayons, donc, de réintégrer le malade dans son environnement avec de nouvelles normes. D'autre part, et pour éviter le déplacement onéreux et fatigant de ceux qui cherchent à se faire dépister ou ausculter, l'équipe de l'hôpital Salah Azaïez ne cesse d'animer des caravanes sanitaires et d'assurer la formation des médecins aux techniques de lecture et d'interprétation des différents dépistages. Nous prétendons même à procéder par télémédecine pour que notre savoir académique et notre expérience servent tous les citoyens à n'importe quel point de la république.


Les enfants « dessinent » le cancer
En marge des IIèmes journées de Cancérologie « Néjib Mourali », et du XIIIème séminaire sur les « Actualités Chirurgicales Carcinologiques », l'Association Tunisienne d'Assistance aux Malades du Cancer du Sein a organisé avec le collège d'El Menzah VI, un concours de dessin sur le thème du cancer. Ces artistes en herbe ont présenté un autre regard sur cette pathologie. Comme quoi, tous les moyens sont bons pour informer et prévenir.


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