Arrêté pour son inculpation dans une affaire de meurtre et lors de son interrogatoire, il présentait des signes évidents de perplexité et d'étourderie ce qui a obligé les enquêteurs de lui faire subir une visite médicale afin de s'assurer qu'il est en possession de toutes ses facultés mentales. Or voilà que les analyses effectuées sur son urine ont démontré qu'il s'agit d'un consommateur de produits stupéfiants. D'où une deuxième inculpation pour laquelle il a comparu devant la 1ère chambre criminelle du tribunal de 1ère instance afin d'y être jugé en premier lieu. Au cours de l'enquête préliminaire il a déclaré qu'il consommait ce produit depuis quelque temps et qu'il se faisait approvisionner auprès d'un certain M son voisin de quartier à raison de 5 ou 10 dinars la dose et ce selon le nombre de plaques. Arrêté à son tour, son voisin a subi également des tests qui se sont avérés positifs. Il a déclaré qu'il est consommateur mais a nié toute implication dans un quelconque trafic de stupéfiants. Il a déclaré qu'il se faisait approvisionner de quelqu'un habitant une banlieue. Il a fourni son pseudo. Tous deux ont donc comparu les deux devant les juges. Le premier inculpé a avoué être consommateur, mais s'est rétracté en ce qui concerne l'accusation qu'il a lancée à l'encontre de son voisin Il s'agit a-t-il déclaré d'une accusation calomnieuse car il croyait que c'était lui qui l'a dénoncé pour l'affaire de meurtre. Il a dit qu'il s'approvisionnait avec son voisin auprès de la même personne. Confirmation du 2ème inculpé qui a avoué être consommateur. Il a nié avoir vendu ce produit à son voisin. Ce dernier l'a inséré dans cette histoire croyant qu'il l'avait dénoncé dans l'affaire de meurtre. Les avocats ont donc demandé le minimum de peine prévue par la loi pour la consommation. L'avocat du 2ème inculpé a prié le juge d'acquitter son client en ce qui concerne la 2ème accusation de trafic. L'affaire a été reportée à la prochaine séance pour le prononcé du verdict.