• Le Ministère s'en tient à une cohérence: «Ça se traite dans le cadre des négociations sociales» - Les médecins et les pharmaciens hospitalo-universitaires envisagent de manifester leur mécontentement au sujet du blocage des négociations sur la revalorisation de leurs indemnités de recherche et d'encadrement par l'arrêt des cours dans les facultés de médecine et de pharmacie à partir du 17 janvier 2011. «Nous avons décidé d'arrêter les cours dans les facultés de médecine et de pharmacie dès le 17 janvier prochain au cas où le blocage sur des négociations sur la revalorisation des indemnités de recherche et d'encadrement perdure», précise le syndicat des médecins et des pharmaciens hospitalo-universitaires dans un communiqué publié hier à l'issue d'une réunion de son Conseil des cadres. Cette structure syndicale a également annoncé avoir « retenu le principe d'une grève de deux jours dans les services des soins non urgents durant la deuxième quinzaine de décembre», indiquant que la date exacte de ce mouvement de protestation devrait être définie dans les jours à venir. Les hospitalo-universitaires revendiquent concrètement l'alignement de leurs indemnités d'encadrement et de recherche sur celles des enseignants universitaires exerçant dans les autres établissements de l'enseignement supérieur. « Il s'agit d'une vieille revendication de nature à améliorer le pouvoir d'achat de cette catégorie de médecins et de pharmaciens qui ne ménage aucun effort pour assurer la bonne qualité de la formation médicale dans notre pays », affirme le professeur Khalil Ezzaouia, secrétaire général du syndicat. Du côté du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, on précise que l'accord passé entre le gouvernement et l'UGTT stipule clairement que toute revendication ayant des répercussions financières ne peut être examinée que dans le cadre des négociations sociales prévues début 2011. «Les indemnités d'encadrement de recherche constituent un élément intégral des salaires des médecins et des pharmaciens hospitalo-universitaires et seront, par conséquent, examinées lors du prochain round du dialogue social», précise une source bien informée au ministère.