La quatrième chambre criminelle du tribunal de première instance a traité dernièrement une affaire d'importation en Tunisie de voitures volées à l'étranger et de falsification de documents permettant l'immatriculation tunisienne de ces voitures. Il s'agit d'un réseau de 15 inculpés. La plupart sont en état d'arrestation dont deux femmes. Les verdicts prononcés étaient en fonction de l'implication attribuée à chacun des inculpés. Certains ont écopé d'un mois de prison ferme, d'autres 8 mois de prison ferme et certains ont vu leur peine atteindre 34 années d'emprisonnement avec une amende partagée entre les détenus atteignant les 630.000 dinars avec interdiction d'exercice dans la fonction publique à l'exception d'une seule dame. Falsification, détention et utilisation de documents falsifiés, vol qualifié et importation de voitures de l'étranger sans autorisation préalable de l'administration tunisienne, tels sont les chefs d'inculpation dans cette affaire. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle qui a collaboré étroitement avec la brigade des enquêtes douanières. C'est en effet suite à des informations parvenues aux auxiliaires de la justice indiquant la découverte d'un vaste réseau dans lequel sont impliqués plusieurs personnes, chargés de l'importation de voitures volées de l'étranger. Ces personnes chacun dans son rôle sont chargés de faciliter l'entrée de ces voitures en Tunisie et l'intégration de ces voitures dans la flotte des voitures tunisiennes. Bien entendu il s'agit de l'établissement de fausses cartes grises et de fausses écritures sur les registres de la douane ainsi que plusieurs autres délits. La semaine prochaine le tribunal jugera le 2ème groupe d'impliqués.