EST-ASM : L'Espérance reprend ses distances Une victoire très importante pour le leader surtout pour le moral de ses très jeunes joueurs qui n'ont guère été épargnés en semaine suite à leur revers concédé à Gabès. En l'absence de Michael, l'Espérance a renoncé à son jeu long avec des balles balancées en direction du nigérian. Une circulation fluide et réfléchie du ballon. Les trois joueurs du milieu se targuant pratiquement d'un même profil ont mis un certain temps pour bien se départager les tâches, mais une fois l'affaire bien assimilée dans leur tête, le jeu de l'Espérance s'est sensiblement amélioré. Pour l'ASM, on peut dire que l'empreinte de Buscher commence à se faire sentir. Un entraineur très méthodique qui a déjà fait ses preuves à Hammam-Lif et à Bizerte.une discipline tactique parfaite et des attaques bien étudiées. D'où ce meilleur visage des Marsois. Mais ils ont été trahis par une condition physique assez précaire et ne pouvant tenir la cadence avec le leader. Libry, la véritable plaque tournante de l'équipe a été très en vue. ESHS-OB : Les locaux engrangent les points Match à 6 points revenu à l'équipe qui a su comment mettre à profit le fait d'évoluer à la maison en distançant un adversaire direct dans la course implacable au maintien. Il faut avouer que l'état de la pelouse ne facilite guère les acteurs s'y produisant à jouer normalement au football. ST-ESS : L'apport de Msekni Généralement, le ST nous a toujours habitués à fléchir devant les grands tout en sortant des matches très intéressants contre eux du reste. Un fléchissement mental coupable somme toute imputé probablement à une fragilité psychologique lors des grands chocs. Mais ce coup ci, la métamorphose a été des plus évidentes des Stadistes. L'entraineur tout en optant comme de coutume au jeu de contre qui sied le plus au profil des siens, a injecté d'entrée Iheb Msekni aux côtés de Tej. Résultat des courses, une animation offensive parfaite alors qu'avant, elle n'était pas un modèle du genre. L'efficacité a été retrouvée avec trois buts à la clé. Pour l'ESS, c'est la fin d'une série positive. Elle a calé là où il ne fallait pas le faire depuis qu'elle est revenue à pratiquement la même hauteur de l'Espérance. Un excès de confiance avec le match gagné dans les esprits avant de l'avoir joué surtout avec la fatigue présumée des Stadistes ayant joué en semaine ? Peut être. EGSG-CA : Défense passoire des Clubistes Un grand club ne peut jamais aspirer à jouer les grands rôles avec une défense pareille. Pratiquement et à tous les matches, les Clubistes concèdent des buts sur des balles arrêtées. C'est en quelque sorte leur péché mignon désormais. Une carence à corriger au plus vite s'ils veulent continuer à espérer à jouer un rôle intéressant dans cette compétition. Mener à maintes reprises à la marque et se faire coiffer au poteau in extrémis de la sorte est inadmissible à leur niveau. Leur volume de jeu est bien meilleur depuis l'avènement de Mahjoub avec une amélioration sensible de la circulation de la balle mais comme je l'ai dit plus haut, derrière les choses ne semblent pas être au diapason et de gros efforts à fournir pour que les équilibres soient parfaits entre les différentes lignes. Pour les Gafsiens, ils ont fait montre d'une force de caractère inouïe et d'une rage peu commune de nos jours. Remonter la pente plusieurs fois tout en étaat amoindris et amputés des conseils de Farid Ben Belgacem sur le banc n'est pas une mince affaire. Un grand bravo donc pour leurs cran, détermination, volonté. Ils ont réagi avec les tripes en puisant aux fins fonds de leurs réserves sans jeter les armes surtout devant un adversaire aussi illustre. Emir Omrani, est un véritable joyau au sein de ce groupe et il m'a grandement impressionné par son abattage et sa technique raffinée. CSS-CSHL : La bourde de Dragan Pour les Hammam-Lifois, c'est un simple accident de parcours. N'oublions pas l'absence de deux éléments de base et qui constituent la plaque tournante pour le groupe : Walid Messaoudi et Maher Haddad. Ce qui dénote sans le moindre doute la pauvreté du banc des banlieusards et qui les pénalise grandement en cas de suspension de l'un ou de l'autre de ses joueurs. Par ailleurs je ne comprends pas comment Dragan n'a pas confié le poste de récupérateur à Dhaouadi et plaçant Kamoun dans l'axe. En faisant injecter Kamoun comme pivot, il a vu tout faux car Kamoun n'est pas habitué à jouer à ce poste. Une erreur monumentale qui a déstabilisé l'équilibre du groupe. CAB-ASG : La jeunesse des Bizerins Les Gabésiens n'ont pu rééditer leur sortie prometteuse de la semaine dernière devant l'Espérance. Ils prouvent encore une fois qu'ils sont encore très fragiles quand ils évoluent en déplacement. Beaucoup de travail leur reste à faire et le mercato tombe à pic pour qu'ils étoffent leur effectif en joueurs de qualité. Pour le CAB, c'est le travail de rajeunissement entamé déjà depuis longue date par Mokhtar Tlili et Larbi Zouaoui. Avec pas moins de 9 joueurs très jeunes, le CAB est en mesure d'aller très loin à condition de persévérer dans cette voie et de bénéficier de la patience et du soutien de leur public. ESZ-JSK : L'embellie continue pour les Zarzissiens La JSK n'a pas confirmé sa récente belle prestation contre Sfaxiens. L'effet Okbi semble marquer le pas et il faudrait patienter encore pour que la mayonnaise prenne et les nouvelles conceptions adoptées soient appliquées avec bonheur. Pour les zarzisiens, l'embellie continue et Chiheb Ellili peut s'enorgueillir d'y effectuer du très beau travail. Un jeu plaisant, fluide permettant aux sudistes d'engranger des points très précieux devant des adversaires directs. Ne pas omettre de mettre en exergue leur très convaincante sortie réussie à l'Olympique de Sousse une semaine avant où ils ne s'inclinèrent qu'au temps additionnel. Pour les Aghlabides, avec un peu de patience les choses iront nettement mieux du moins c'est ce que je leur souhaite de tout cœur. Par Mohamed Sahbi RAMMAH +++++++++++++++++++++++++ La polémique Différend Oussama Mellouli-FTN Abdelmajid Snoussi (Directeur du sport d'élite) «Pensons plutôt à bien préparer le Championnat du monde 2011 et les J.O 2012» Loin de chercher à compliquer encore plus un malentendu qui a pris des proportions démesurées, nous avons plutôt pris attache avec le Département de Tutelle à travers Abdelmajid Snoussi, le Directeur du sport d'élite lequel nous a confié que l'on aurait mieux fait de fêter autrement les quatre médailles enlevées par notre champion Oussama Mellouli et notamment sa médaille d'or. Prié de nous faire connaître la position du ministère sur tout ce qui a été dit et colporté çà et là à travers des déclarations faites aux médias : presse aussi bien parlée, qu'écrite et télévisée, le directeur du sport d'élite nous a confié ce qui suit : « D'abord mes félicitations à notre grand champion Oussama qui a été encore une fois à la hauteur de la confiance placée en lui par tout un pays. Personnellement j'aurais souhaité savourer autrement cette médaille d'or et non s'attarder à ce que je qualifie d'un simple malentendu. Pensez-vous que le ministère serait resté les bras croisés s'il avait eu vent de la moindre défaillance dans le dossier d'Oussama ?. Nous sommes là pour veiller sur la préparation de nos champions et assurer le suivi de toutes ses étapes. J'en reviens maintenant à ce que je viens de qualifier de malentendu. Le ministère et la fédération de natation ont travaillé en parfaite coordination dans le traitement des dossiers inhérents à la préparation de Oussama Mellouli. Nous avons mis à sa disposition toutes les conditions de réussite et répondu à toutes ses demandes. Nous sommes même allés jusqu'à remplacer, à sa demande dois-je préciser,, son entraîneur américain par l'entraîneur tunisien Sami Achour. Je ne vois donc pas où se situe le problème. Je dirai que nous nous apprêtons à réserver à Oussama Mellouli un accueil à la hauteur de son exploit. Et je termine par vous confier que le ministère se penche d'ores et déjà sur la mise en route d'un programme de préparation ambitieux pour nos nageurs en prévision du championnat du monde de Shangaî en 2011 et des Jeux Olympiques de 2012 à Londres. » Recueilli par Rafik BEN ARFA ++++++++++++++++++++++++++++ Mootemri, l'entraîneur de l'Etoile, limogé Mohamed Mootemri n'est plus l'entraîneur de l'équipe senior de handball de l'E.S.Sahel depuis samedi dernier. Une information qui a surpris quand on sait qu'on lui a fait entière confiance après le départ de Kamel Akab au Koweït. Approché par nos soins, Mohamed Mootemri s'est soumis à l'obligation de réserve se limitant à nous confier que le courant ne passait plus entre quelques membres de la section et lui-même évitant d'avancer le moindre nom.
Et Hédhili Mbarek de succéder à Mootemri Kamel Gana, le premier responsable de la section de handball a été plus explicite : « Nous n'avons rien contre Mohamed Mootemri que je respecte personnellement et que je continuerai à respecter. Seulement je me suis trouvé en total désaccord avec lui à partir du moment où il s'est opposé à la participation de l'Etoile au tournoi international qui sera organisé à Sousse au cours de la première décade de janvier prochain arguant du fait que l'équipe sera sérieusement diminuée. Ce qui n'est pas le cas dans la mesure où il ne manquera à l'Etoile que deux joueurs, un moindre mal pour un effectif assez étoffé et qui a remporté le titre africain sans eux. J'ajouterai, a poursuivi notre interlocuteur, qu'il n'est pas normal que l'équipe reste inactive pendant la longue trêve que connaîtra la compétition nationale et surtout de ne pas lui permettre de rencontrer des équipes de la valeur de Dunkerque, d'Ivry et d'autres encore. » C'est là la position de Kamel Gana quant aux raisons qui ont amené Hamed Kamoun, le président de l'E.S.Sahel à faire remplacer Mohamed Mootemri par son adjoint Hédhili Mbarek. Des désaccords en toile de fond En fait, les raisons de ce remue ménage sont plus complexes. Les problèmes remontent à plusieurs semaines. On reproche à Mohamed Mootemri son manque de tact avec ses joueurs lesquels, vu leur jeune âge, ont besoin que l'on fasse preuve de plus de pédagogie envers eux. On a, néanmoins, essayé d'arrondir les angles et tourner la page en désignant un coordinateur général en la personne de Hédhili Mbarek. Pas pour longtemps, les désaccords n'ont fait que péricliter et Mohamed Mootemri en a fait les frais. Dommage pour ce dernier qui a toujours laissé de bons résultats partout où il est passé. Et puis les résultats des handballeurs de l'Etoile en championnat et son classement sont satisfaisants outre un titre de champion d'Afrique enlevé avec ce même Mootemri comme entraîneur. Une séparation qui aurait pu être évitée si toutes les parties concernées avaient fait preuve de compréhension et de discernement dans leurs prises de positions. R.B.A ++++++++++++++++++++++++++++++ 4ème journée retour du Championnat ESS/USMo Chaude empoignade entre voisins Les deux voisins étoilés et monastiriens se rencontrent dans un match qui une dizaine d'années plutôt profitait entièrement aux seconds. Mais les données ont complètement changé et le détenteur du doublé en 2003 (l'USMo) est devenu une équipe de second plan. Les Etoilés, eux, sont depuis 5 ans au sommet de la hiérarchie tunisienne de la balle orange. Cette année encore, les Etoilés ont entamé la saison avec de grandes ambitions. Ils demeurent la seule et unique équipe invaincue à ce jour. Les Monastiriens de leur côté reviennent en forme depuis quelques semaines. Ils semblent avoir trouvé leur voie après une entame de saison modeste due à une préparation tardive. Une rencontre, de part la rivalité ancestrale des deux adversaires, qui promet d'être passionnante. Les Goulettois accueillent des Clubistes mieux armés qu'eux et plus performants. Les premiers ont tout le mal du monde à se défaire de l'habit de la nationale B. Ils peinent et font de la peine aux amoureux de la balle au panier dans cette banlieue où ce sport, jadis, faisait leur bonheur. Les Clubistes semblent, de prime abord, favoris et favorisés. Les Cabistes ont perdu le nord et leurs repères depuis quelques journées et ne risquent pas de le retrouver en recevant le co-leader nabeulien. Ils sont amenés à se ressaisir et surtout à préserver leur avance dans les rencontres. Le CAB souffre, manifestement, d'un problème de discipline et de rigueur tactique. Les Zaharois, pour leur part, sont sur le bon chemin. Ils sont bons troisième. Les Cheminots qu'ils rencontrent ont fait preuve de caractère et remontent des écarts importants pour arracher les victoires ces derniers temps. Menzahois et Aghlabides ont des chances tout à fait égales pour sortir vainqueur d'un match assez équilibré. Le TAC et l'ESR se sont donné la réplique le mardi. Programme -Stade Olympique de Sousse: 18h00: ESS/USMO : Arbitres : Ben Zineb/Ben Mahmoud/Jelassi -Salle Ben Ammar La Goulette : 18h00 : ESG/CA : Beltaifa/Langar/Aloulou -Salle Fatnassi Bizerte : 18h00 : CAB/SN : Ksontini/Chaddou/Khalladi -Salle Ezahra : 18h00 : EZS/CSC : Dardour/Belgharek/Ben Othman -Salle Ariana : 18h00 : JSM/JSK : Mâalel/Mbarek/Laroui Aida Arab Achab +++++++++++++++++++++ Samuel Eto'o, joueur africain de l'année 2010 Le Camerounais Samuel Eto'o a été désigné pour la quatrième fois de sa carrière joueur africain de l'année par la Confédération africaine de football (CAF), lors d'une cérémonie au Caire lundi. L'attaquant de l'Inter Milan, 29 ans, avait déjà obtenu cette distinction trois années de suite en 2003, 2004 et 2005. Vainqueur samedi du Mondial des Clubs à Abou Dhabi (3-0 face auTout-Puissant Mazembe), Eto'o succède au palmarès du meilleur joueur africain à l'Ivoirien Didier Drogba, qui figurait aussi sur la liste des trois derniers nominés avec le Ghanéen Asamoah Gyan. Buteur en finale du Mondial des Clubs et élu meilleur joueur de la compétition, Eto'o a ajouté samedi une ligne de plus à son palmarès déjà impressionnant, fort de 3 Ligues des champions, 2 Coupes d'Afrique des Nations, 3 championnats d'Espagne (avec Barcelone), 1 championnat d'Italie et un titre olympique en 2000. Lors de la saison 2009-2010, le Camerounais a tout gagné avec l'Inter réussissant le quadruplé grâce aux succès des Milanais en Serie A, Ligue des champions, Coupe d'Italie et Supercoupe d'Italie. Seul point noir pour Eto'o lors de cette année historique, l'élimination avec le Cameroun dès le premier tour du Mondial en Afrique du Sud, où les "Lions indomptables" ont perdu leurs trois matches de groupe. Au cours de la cérémonie organisée au Caire par la CAF, le Ghana, quart de finaliste du dernier Mondial, a été élu équipe africaine de l'année et le Serbe Milovan Rajevac, qui dirigeait la sélection ghanéenne en Afrique du Sud, a également été récompensé. Le formation congolaise du Tout-Puissant Mazembe, première équipe africaine à atteindre la finale du Mondial des Clubs, a reçu le prix du club de l'année. Le milieu de terrain du club égyptien d'Al-Ahly, Ahmed Hassan, vainqueur cette année de la Coupe d'Afrique des nations avec l'Egypte, a été désigné meilleur joueur de l'année évoluant sur le continent africain. Enfin, le Ghanéen du club italien de l'Udinese, Kwadwo Asamoah, 22 ans, a obtenu la récompense du meilleur espoir africain. Vainqueur du Mondial 1982 avec l'Italie Enzo Bearzot n'est plus Enzo Bearzot, l'entraîneur qui avait mené l'Italie à la victoire lors de la Coupe du monde 1982, est décédé à l'âge de 83 ans, rapporte mardi le quotidien Gazzetta dello Sport sur son site internet Sous sa houlette, l'Italie avait été sacrée au stade Santiago Bernabeu de Madrid après une victoire 3-1 sur la République fédérale allemande Après une modeste carrière de joueur sous les couleurs, notamment, de l'Inter Milan, Catane et Torino, Bearzot avait débuté sa carrière d'entraîneur en 1964. Il était devenu l'entraîneur de l'équipe d'Italie des moins de 23 ans en 1975 avant de prendre en mains l'équipe A qu'il dirigea jusqu'en 1986.
