…crée une commission. Une lapalissade courante dans les milieux de notre sport. Le dernier exemple est venu de la fédération tunisienne de football avec la mise sur pied d'une commission composée de trois techniciens ( MM. Ouertani, Malouche et K. Boughzala ) pour proposer à l'instance fédérale une liste de noms ( par ordre de priorités ) parmi lesquels sera retenu celui de sélectionneur national. Un délai de quinze jours a été donné à cette commission pour donner sa réponse. Le président de la FTF l'ayant confirmé à, au moins, deux reprises. Que s'est-il passé depuis ? Absolument rien dans la mesure où Mahmoud Ouertani a été alité quelques jours après son retour de Gambie ( nos souhaits de prompt rétablissement ), que Belhassen Malouche se trouve au Qatar où il est encore sous contrat avec la fédération qatarie de football. Kamel Boughzala, ne pouvant plancher à lui seul sur le nom du futur sélectionneur, a pris la décision d'aller quelque part dans le pays s'occuper d'autres tâches liées à la promotion du football. Le nom du futur sélectionneur peut attendre. Pourtant au surlendemain des mesures présidentielles, la fédération s'est réunie en urgence avant de convoquer en extrême urgence les médias ( bien après 18 heures ) pour leur communiquer ses décisions dont justement la composition de la fameuse commission et ses attributions. Depuis aucune nouvelle sauf que nous sommes convaincus d'une chose : le nom du futur sélectionneur est connu, il sera communiqué dans les délais. Le président de la FTF l'a bien indiqué lors de son court passage à Dubaï pour assister à la finale du championnat du monde des clubs. La commission, c'est, comme c'est souvent le cas, de la poudre aux yeux.