Cette affaire remonte à l'année 2007. Au cours du mois de février, deux personnes se sont adressées au poste de police de leur cité pour déposer plainte. Le premier a déclaré que pendant qu'il continuait son chemin en direction de son domicile, il a été attrapé par trois individus qui, sous la menace d'un couteau lui ont subtilisé son téléphone portable ainsi que la somme de 10 dinars. Le deuxième plaignant a déclaré qu'il a été également attaqué par deux individus qui, sous la menace de couteaux, l'ont délestée de son téléphone portable. Une enquête a été ouverte et a permis l'arrestation de deux individus. Le troisième est demeuré en fuite. Au cours de leurs interrogatoires chacun des deux inculpés avoir commis le braquage avec l'individu en fuite. Ils ont été traduits devant une chambre criminelle qui leur a infligé une lourde peine de prison. Rapatrié d'un pays européen, il a été arrêté. Il a fait opposition au jugement prononcé à son encontre concernant ces deux affaires. Traduit devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, il a déclaré qu'il s'agissait d'une accusation calomnieuse de la part des deux autres inculpés qui ont voulu l'incriminer pour ne pas les avoir aidés à émigrer clandestinement. Son avocat a trouvé que cette affaire est montée de toutes pièces de la part des deux inculpés condamnés. A part les deux déclarations il n'y a rien dans le dossier qui pourrait les confirmer, à ce titre, l'avocat a demandé l'acquittement de son client. L'affaire a été mise en délibéré