Au cours de la soirée du 13 Octobre dernier, l'inculpé dans cette affaire a rencontré un de ses amis qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Pour fêter l'évènement, ils ont décidé d'aller dîner dans un des restaurants du centre ville. Au passage d'un quartier de la Médina, ils ont croisé un jeune homme. M voulait certainement démontrer à son ami qu'il est toujours au top de sa puissance physique, il a d'abord donné un coup d'épaule au jeune homme puis prétextant se défendre s'est mis à le tabasser et l'insulter. La réaction du jeune homme était également féroce et une bagarre éclata. Après avoir été séparés par l'accompagnateur de l'inculpé, le jeune homme agressé s'est rendu compte, une fois seul, de la disparition de son téléphone portable. Sans plus tarder, il est allé au poste de police du quartier déposer plainte contre son agresseur. Il a donné son nom et fourni son signalement. Le lendemain, l'inculpé a été arrêté. Au cours de son interrogatoire, il a nié avoir volé le téléphone portable, il a seulement expliqué aux enquêteurs les conditions dans lesquelles il y a eu altercation avec le plaignant. Il a expliqué qu'il a été insulté par ce dernier et qu'il n'a fait que répondre aux agissements du plaignant qui, a-t-il dit, ont dépassé les limites de l'acceptable. Mais au vu des antécédents de l'inculpé, la chambre de mise en accusation a transmis le dossier à la 1ère chambre criminelle du tribunal de première instance où l'inculpé a comparu devant les juges en état d'arrestation. Il a nié les faits qui lui étaient reprochés déclarant qu'il y a eu altercation suivie d'une bagarre. Il a déclaré que les enquêteurs ont trouvé le téléphone portable par terre et ils ne l'ont pas saisi sur lui. Son avocate a prié le juge de considérer l'accusation comme étant une agression et un échange de coups de poings. Le juge a demandé à l'inculpé de relater aux juges le nombre de peine qu'il a purgées. Il a déclaré qu'il a été emprisonné plusieurs fois pour agressions, menaces, braquages et une affaire liée à la consommation de produits stupéfiants. L'affaire a été mise en délibéré.