1er juin 1975. Les kiosques de journaux devaient réserver une place à un quotidien nouveau, en langue française : " Le Temps "... Trente-deux ans après, ce quotidien indépendant est toujours entre vos mains. Né d'une idée ayant longuement germé dans l'esprit de ce visionnaire que fut notre père spirituel, feu Habib Cheikhrouhou, fondateur de Dar Assabah, "Le Temps", avec les accents du défi serein, avait pour ambition d'aller vers les jeunes, de mûrir, de grandir et de s'épanouir avec eux. Cette symbiose avec nos lecteurs, toujours dans l'esprit de cette charte éditoriale qui cimente les supports de notre groupe, est ce que nous avons de plus précieux. C'est notre capital, par ailleurs, sans cesse revalorisé par un échange fécond, de tous les jours, de tous les instants, avec nos lecteurs parce qu'ils ont tous les droits sur nous. Etre un journal indépendant, mais résolument légaliste et légitimiste, et garder une position équidistante vis-à-vis de la vanité des choses et de la mouvance des mots est un exercice exaltant parce que difficile. Nous avons des principes sacro-saints : modération, objectivité, honnêteté. Mais Le Temps, est dans son contexte : cette école de journalisme qu'est Dar Assabah. Nous développons, en effet, des synergies, encadrons les jeunes, plaçons pas moins de 25 signatures par jour, traitons des sujets de proximité et informons nos lecteurs sur ce qui touche de près à leur vécu quotidien... Et, c'est pour cela que Le Temps a tout son... temps. Il fait partie de Dar Assabah qui, sous l'impulsion de feu Habib Cheikhrouhou, a su placer son fauteuil dans le sens de l'Histoire. Nous continuerons d'aller de l'avant, tout en préservant cette identité sur laquelle veille notre Direction Générale. Nous intégrons la dimension technologique du journalisme moderne. Le Temps se bonifie ; il avance dans l'âge. Mais il rajeunit..., entre autres, parce qu'il sait choisir ses lecteurs.