Dimanche à 11 heures au stade olympique de Sousse l'Etoile accueillait le Club Sportif Sfaxien pour un match test qui doit servir aux deux clubs pour meubler la très longue trève et préparer la reprise du championnat qui ne saurait dépasser la fin de ce mois. Les deux entraineurs, d'un côté Mondher Kbaier et Nabil Kouki de l'autre prennent cette rencontre très au sérieux autant que leurs joueurs respectifs d'ailleurs. Les deux formations alignées avant l'inévitable revue d'effectifs révèlent les intentions des deux coachs. On y retrouve de part et d'autre des titulaires habituels tels côté Etoile Ghézal, Danillo, Santos... et côté CSS Khalloufi, Rouid, Zaiem, Abbès, Naby...Et, ce ne sont pas ceux-ci qui ont animé à eux seuls les débats puisque des jeunes à l'image des étoilés Boughattas, B. Aziza, Brigui, Bédoui, Ouattara, Dramé et des clubites sfaxiens tels Bouchniba, Challouf, Mâaloul, Krichène et Msallemi se sont distingués tout au long du match qui a été, pour une rencontre amicale, très disputé (n'est-ce pas Rouid et Suma Naby ?) et par moments dépassant le jeu viril. Nonobstant les erreurs individuelles nées d'un manque de cohésion du reste compréhensible du fait du déséquilibre des deux formations, l'assistance assez réduite à cause du huis-clos imposé pour on ne sait quelle raison ( le championnat se déroulera-t-il sans la présence du public?!), a eu droit à beaucoup de séquences de belle facture. On retient les gestes techniques de Dos Santos et de Danillo, l'aisance de Boughattas malgré placé au côté gauche de la défense, l'assurance de B. Aziza et le travail entrepris par Ala Abbès, Dramé et Ouattara. Tandis que les sfaxiens Zaiem, très utile par sa clairvoyance et les tirs de loin, Maâloul , Msallemi et Zoghlami ont sorti un bon match. Les étoilés commencent par ouvrir le score dès la 22ème minute quand Danillo Bueno, sur coup franc des 26m bat Khalloufi. Vers la fin de la première période, Zoghlami servi par Maâloul égalise (44'). La deuxième mi-temps a été légèrement à l'avantage des étoilés qui parviennent à doubler la marque par Yacouba Diarra, trois minutes après son entrée en jeu (70'). L'arbitre Aguir, "meilleur" acteur ! Trente six joueurs ont pris part à la rencontre ESS-CSS menés par deux entraineurs Kbaier et Kouki. L'arbitre Nabil Aguir leur a tout simplement volé la vedette. Le bonhomme a multiplié les maladresses et pis encore fait fi des règles élémentaires de jeu. Une erreur d'appréciation est suivie d'une autre. Le refereée refuse délibérément un pénalty indiscutable à Dos Santos en première période quand il a été descendu dans la surface par un défenseur sfaxien après une série de dribbles. Ensuite, il brandit un deuxième carton jaune au nez de Naby alors que le rouge est plus indiqué (57'). Enfin, à quelques dix minutes de la fin, Diarra lobe Khalloufi sorti à son encontre, le gardien sfaxien s'empare du ballon de la main loin de la ligne de la surface. Un carton jaune suffit à "l'exploit" de Khalloufi, s'est sûrement dit Nabil Aguir ! Formation des équipes: ESS: Bouderbala (Thabet 46'), Brigui, Boughattas( Bedoui 60'), Ghézal( B. Aziza 46'), Boulaâbi, Marzouki (Yacoubi 75'), Danillo (Meité 67'), Abbès (B. Said 71'), Ouattara (B. Amor 46'), Dramé (Soussi 75'), Dos Santos (Diarra 67'). CSS: Khalloufi, Rouid, Mnasser (Mrabet 80'), Ouerghemmi, A. Abbès (Sassi 61'), Bouchniba, Challouf (Hajlaoui 67'), Zaiem (Apoko 75'), Maâloul( Krichène 85'), Naby ( Exp 57'), Zoghlamo (Msallemi (71'). ----------------------------- Diatta,un salaire de sept mille euros On sait que l'Etoile a engagé le Franco-sénégalais Lamine Diatta (35 ans révolus) pour renforcer le compartiment de la (meilleure) défense. On sait aussi que personne parmi les responsables et le staff technique n'a joué la carte des jeunes pour étoffer la défense. Pourtant, des valeurs jugées sûres ne manquent pas à l'instar de Sadam B. Aziza et de Zied Boughattas. Et comme on ne fait jamais exception à la règle, on fait venir un joueur étranger qui ne présente aucune garantie ni de valeur ni de constance et de régularité moyennant bien évidemment un gros paquet en devises. Pour le cas de Diatta, on parle de Sept mille Euros de salaire mensuel sans compter les autres largesses que peuvent lui offrir les responsables en puisant de la caisse du club. Le cas de l'Etoile s'applique selon toute vraisemblance à quasiment tous les "grands" clubs. Bien des choses sont à revoir ! Nous y reviendrons. L'Etoile gagne le procès intenté par Decastel "La Commission des Litiges de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) vient de donner gain de cause à l'Etoile dans le différend qui l'oppose à l'entraineur Suisse Michel Decastel." C'est en ces termes que le Site Web officiel de l'Etoile annonce samedi 5 Février à 16h24' la nouvelle provenant de Zürich qui fait état du gain de cause obtenu par l'Etoile dans l'affaire qui a opposé en 2008 Decastel à son employeur, l'Etoile. Rappelons que l'entraineur suisse a été limogé à la veille de la Finale de la Coupe de la CAF disputée contre le CSS. L'entraineur Decastel n'avait pas chômé longtemps puisqu'il avait été engagé par le club Egyptien de Zamalek. Il avait réclamé tous les émoluments devant lui revenir au titre de la période de son contrat le liant à l'Etoile, omettant au passage qu'il ne pouvait cumuler deux salaires de deux contrats d'une même période. La FIFA, en possession d'un dossier convenablement instruit par l'Etoile du Sahel a finalement tranché en faveur de cette dernière tout en imputant au passif de Decastel les charges de l'instruction de l'affaire.