Contrairement à ce que laissait présager l'assistance nombreuse venue aux travaux de l'assemblée générale théoriquement élective de JS, l'impression qui est restée chez bien des observateurs est celle de "déjà vu" et d'inachevé. En effet, si les interventions redondantes et populistes des mêmes récidivistes, parmi le public, étaient prévisibles, les réponses des officiels qui se sont relayés à la tribune n'en étaient pas moins évasives et peu rassurantes. Là où les supporters de JS attendaient des engagements et une détermination ferme quant à la rénovation imminente du stade municipal et l'édification d'une enceinte supplémentaire en face des gradins existants, ils n'ont eu droit qu'à de vagues promesses, de surcroît soumises aux éternels écueils bureaucratiques ! Même, les augmentations annoncées dans les subventions allouées par le Conseil Régional et la mairie de Jendouba n'ont pas réussi à estomper les inquiétudes nourries concernant les difficultés qu'aura à affronter le nouveau bureau directeur. En un mot, l'AG de JS a été, de l'avis de bien des présents, nettement en déça des ambitions d'un club condamné à se restructurer à redorer son blason après la déroute d'il y a deux ans.
Mystère ou irrégularité Envoyée par voie postale, comme en témoigne le reçu qui nous a été présenté, la candidature de Faouzi Louizi, haut cadre universitaire, n'est jamais parvenue à destination, à en croire le secrétariat de JS. L'a-t-on égarée ? A-t-elle été interceptée, en cours de route, par une main occulte ? Ou bien l'a-t-on tout simplement ignorée parce qu'on ne voulait pas du franc-parler de ce candidat peu docile ? ! Dans tous les cas, on aura privé JS d'un autre son de cloche dont elle a grandement besoin.
Des idées, en attendant les hommes Akrémi et Khlifi, président et vice-président de JS, ont eu l'heureuse initiative d'élaborer un programme complet et de le présenter au public et aux autorités. On y fixe des objectifs clairs à court, à moyen et à long termes. Le document est, sans conteste, d'un grand intérêt et traduit la volonté des nouveaux responsables de JS de rompre avec les politiques désuètes se réduisant à la simple gestion du quotidien. Mais, pour être mis en œuvre, ce programme requiert des hommes, de vrais hommes.