L'équipe du Stade Tunisien avance péniblement comme d'aucuns le constatent, et, franchement, heureusement que son capital-points est assez rassurant, sinon, faute à la démission totale de ses responsables, le pire est envisageable. Peut-on être plus exigeant des joueurs qui n'ont pas su imposer leurs couleurs face à la JSK? Peut-on faire le moindre reproche au staff technique, lequel, malgré vents et marées assume son rôle de coaching, d'animation, d'éducation? Nous sommes certains que beaucoup de gens n'ont pas une idée sur l'extraordinaire investissement de Patrick Liewig, et, ses collaborateurs, sur le sacrifice qu'ils sont en train de faire, et, tout le monde est sûr, aujourd'hui, que la majorité des responsables du club, se sont avérés en deça des aspirations escomptées. Qu'est ce qu'un club dira le plus commun des mortels, sinon qu'un ensemble, de dirigeants, de divers staffs, de bénévoles… Le football est un sport collectif, la bonne marche d'un club dépend aussi de l'entente de toutes ses composantes. Au Stade Tunisien, plus personne n'a cette impression. Encore une fois, et, quitte à nous seriner, cette histoire de démission du président du club, du silence, et, du retrait de tous ses collaborateurs ou presque, est très mal conçue. Mais comme le coup est parti, plus question de faire marche arrière. Un groupe de jeunes ‘quinquas' dont l'appartenance au club est indiscutable joue depuis quelques jours à découvert et ne cache plus ses ambitions, et, c'est tant mieux pour le club. Les Anis Bettaïeb, Adel Chamakh, Anis Ben Mime, Ridha Srasra, Jalel Ben Chaâbane, Kamel Snouissi, Salah Ben Amor, constituent pour le moment le noyau dur, du futur comité directeur qui serait chapeauté, selon certains, par Anouar Haddad. Mais est-ce que ce dernier serait prêt à quitter son actuel poste pour venir au secours de son club? That's the question! D'ici l'assemblée, il y a, d'abord un déplacement difficile à négocier, et, quelques problèmes urgents doivent être solutionnés au plus vite… Les petites annonces effrontées que certains petits gestionnaires d'épiceries du coin essaient de véhiculer, comme quoi, la situation financière (qui sera léguée) est stable, sentent bel, et, bien l'odeur de la tartuferie. On se moque de la rectitude orale, car, au fond, elle est diamétralement opposée à ‘leur' réalité.