437 voitures et un bus libyens interceptés à la frontière tuniso-libyenne Les unités de garde-frontière au point de passage de Dhiba (gouvernorat de Tataouine) ont intercepté, récemment, 437 voitures et un bus libyens avec à bord 2718 Libyens et une ressortissante tunisienne qui ont traversé clandestinement la frontière tuniso-libyenne. Selon une source au ministère de l'Intérieur, les citoyens libyens ont été traduits devant les autorités militaires de la région, alors que la ressortissante tunisienne a regagné sa ville natale Bizerte. Violences et troubles dans des établissements éducatifs Plusieurs établissements éducatifs ont été la cible, ces derniers jours, de violences et d'actes de troubles perpétrés par des élèves et des citoyens dans les gouvernorats de la Manouba, Gafsa, Béja et Sidi Bouzid. Les unités de la sécurité intérieure ont arrêté, à La Manouba, 11 individus qui avaient envahi, lundi, le lycée Hammouda Pacha de la région. Armés de bâtons, de gourdins et de barres de fer, ces individus ont détruit des équipements de l'établissement, rappelle un communiqué du ministère de l'Intérieur. A Béja, deux élèves ont tenté de mettre le feu à une école, en utilisant de l'essence. Les suspects ont été identifiés et arrêtés, indique-t-on de même source. D'autre part, un groupe de lycéens a agressé un élève du même établissement à Gafsa, ce qui a nécessité son évacuation vers l'hôpital régional. Les procédures légales ont été prises à l'encontre des agresseurs, en attendant de les traduire devant la justice. A Sidi Bouzid, des actes de vandalisme ont été commis dans une école de la région. Une enquête est ouverte pour arrêter les coupables. Un sit-in bloque la circulation entre Chebika et Kairouan La circulation sur la GP2 et plus particulièrement, au niveau du tronçon reliant la ville de Kairouan à celle de Chebika (Km 7) s'est arrêtée hier dans les deux sens par un sit-in des citoyens de cette région. L'arrivée de l'armée et de la garde nationale n'a pas empêché les protestataires de poursuivre leur manifestation. Ces derniers réclament la fermeture de l'usine de fabrication de carton qui a ouvert ses portes en 2007, suite au problème environnemental qu'elle engendre, aux déchets et aux eaux usées qu'elle dégage jour et nuit et aux dommages qu'elle cause et qui nuisent aussi bien à la qualité du sol qu'à la nappe phréatique de cette région agricole fertile sans oublier ses effets néfastes sur la production agricole et sur la santé des citoyens. Cette usine emploie actuellement plus de 60 ouvriers.