Tunis - Le Temps : Les médias suédois ont annoncé la découverte dans une forêt de l'une des villes de Suède, du cadavre lacéré d'une jeune femme, qui s'avéra, malgré un visage sciemment défiguré par ses agresseurs, celui d'une tunisienne, âgée de 32 ans, mariée , ayant quatre enfants et résidant en Suède. Cela a été confirmé par son époux, qui se présenta pour la reconnaissance du cadavre, dès qu'il apprit cette nouvelle. Il avait, en effet, déclaré sa disparition à la police quelques heures auparavant, après avoir attendu vainement son retour de l'hôpital, où elle s'était dirigée le mardi pour des analyses. C'était une dame qui promenant son chien, dans cette même forêt qui avait informé la police de la découverte du cadavre. L'état du cadavre dénotait d'une volonté délibérée, par les malfaiteurs qui l'avaient sauvagement assassinée, de donner du fil à rétordre aux enquêteurs pour les empêcher de reconnaître la victime, dont le visage a été bien défiguré. Les enquêteurs qui s'attèlent à élucider ce mystère, n'ont pu pour le moment soupçonner personne de l'entourage de la jeune femme, qui jouissait d'une très bonne réputation dans le voisinage où elle était connue pour ses hautes qualités, son affabilité, son bon caractère et sa conduite exemplaire et irréprochable, précisent les mêmes sources, ajoutant que d'autres crimes similaires avaient eu lieu auparavant, et dont leurs auteurs s'y prenaient de la même façon en procédant notamment à défigurer les visages de leurs victimes, avant de les abandonner dans cette même forêt. Ces crimes étaient généralement découverts longtemps après qu'ils s'étaient produits. Ce sont les bonnes conditions climatiques qui avaient permis de découvrir le corps de la jeune femme tunisienne, vingt-quatre heures après sa disparition.