*Un juge brutalisé par les agents de l'ordre • Plainte de l'association des magistrats tunisiens Il ne s'agit pas d'un fait divers quelconque la victime étant un magistrat qui se trouvait au moment des faits à l'hôpital Bouazizi à Ben Arous. Interpellé dune manière peu amène par des agents de l'ordre, il a exhibé sa qualité. En vain, car cela n'a fait qu'aiguiser la virulence de ces agents qui l'ont maltraité, d'après ce qui ressort de la plainte, tant physique que verbalement, en portant des propos diffamatoires, à l'égard de tout le corps, censé bénéficier de l'immunité et dont fait partie la victime, juge dans un des tribunaux de grande instance de la région du sud tunisien. Le président de l'association des magistrats tunisiens a dénoncé vigoureusement ces procédés des agents de l'ordre, et qui appartiennent pourtant à une époque bien révolue. Il a présenté une requête devant le procureur de la République contre le ministère de tutelle, en demandant l'ouverture d'une enquête à ce sujet afin de rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Mais en fait, César est-il toujours vivant ? *Les braqueurs devant la justice La semaine dernière, tel que nous l'avons déjà évoqué ,des braqueurs , brandissant des épées ont pris d'assaut le train à la gare d'Ezzahra lycée,semant la terreur auprès des voyageurs pour les dévaliser de tout ce qu'il pouvait avoir sur eux. Ils seraient parvenu à leurs fins, n'étaient-ce la vigilance des agents de la sécurité qui sont parvenus à les tenir en respect, jusqu'à l'arrivée du train qui ne s'arrêta à aucune gare, et dont les portes ont été bloquées, à la gare centrale de Tunis. Remis entre de bonnes mains, ils ont été conduits devant le procureur de la République qui les inculpa de tentative de vol à main armée, trouble à l'ordre et association de malfaiteurs. Mis en détention, ils attendent de comparaître bientôt devant le tribunal afin d'être jugés pour ces infractions qualifiés par le code pénal en tant que crime. *Encore un incendie ( criminel ?)…. dans une école à la Manouba Un incendie a été déclaré dans une école primaire à la Manouba. Les feux ont très vite gagné certaines classes de l'école , pour atteindre des bancs et des armoires. Alertés, les agents de la protection civile sont intervenus efficacement, les voisins ainsi que le personnel de l'école y aidant, et ont pu ainsi éviter que les flammes réduisent tout en cendre. S'agit-il d'un simple accident ou d'un incendie criminel ? C'est ce que révèlera l'enquête ordonnée par le procureur de la République près le tribunal de première instance de la Manouba, sur requête du responsable de l'école, qui déposa une plainte