Le Conseil supérieur de la magistrature, lors de sa réunion du samedi 21 mai 2011 au siège du ministère de la Justice, précise que la levée de l'immunité «se limite aux actes du juge lors de l'exercice de sa profession et qui sont incriminés juridiquement». Les déclarations émanant de Farhat Rajhi, ajoute-t-il, sont «des simples suppositions considérées comme une analyse politique personnelle, alors qu'il assumait une responsabilité politique et, par conséquent, elles sont considérées seulement comme une violation du devoir de réserve». On rappelle que l'armée tunisienne a déposé une plainte contre M. Rajhi d'où ce recours devant ce Conseil pour la levée de l'immunité de ce juge, ancien ministre de l'Intérieur. La plainte porte sur des propos qualifiés de diffamatoires à l'encontre de l'armée et de son chef d'état major.