Le Conseil supérieur de la magistrature a rejeté la demande de levée de l'immunité du juge Farhat Rajhi. Le conseil, réuni, hier, au siège du ministère de la Justice, précise que la levée de l'immunité «se limite aux actes du juge lors de l'exercice de sa profession et qui sont incriminés juridiquement». Les déclarations émanant de M. Farhat Rajhi, ajoute- t-il, sont «de simples suppositions considérées comme une analyse politique personnelle, alors qu'il assumait une responsabilité politique et, par conséquent, elles sont considérées seulement comme une violation du devoir de réserve».