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S'unir et être libre… Festival des Droits Humains et des Cultures du Monde de L'Haÿ-Les-Roses en partenariat avec le Festival International d'Art Plastique de Maharès et le Centre National d'Art Vivant de Tunis
Si les langues se délient depuis ce fameux mois de janvier, les artistes se déchaînent et expriment leur envie de participer à maintes manifestations. Les objectifs de cet événement, c'est de promouvoir les jeunes à tous les niveaux de l'art, et ainsi faire le lien avec l'université. Il s'agit aussi de promouvoir le design graphique, le design produit, le design industriel et artisanal et pas uniquement les arts plastiques. La vitalité et le dynamisme de Sana Tamzini nous fait penser que le Centre se développera sérieusement pour donner une image valeureuse aux artistes et leur accorder la place qui leur est due. C'est donc reçus par Sana Tamzini, la nouvelle et pimpante directrice du Centre National d'Arts vivants que nous sont présentés les deux instigateurs du projet de partenariat entre le Festival de l'Haÿ-les-Roses et Mahrès. Georges Boukoff, le Directeur fondateur du festival affirmait lors de la conférence de presse qui s'est tenue vendredi que ces deux associations indépendantes de la politique vont rendre hommage à la Révolution tunisienne. Les artistes invités contrecarreront, par là même, la mauvaise image que les Tunisiens ont donné à Lampedusa. Il s'agit d'Aicha Skandrani, de Rachida Amara, de Lisa Serror et de Marianne Catzaras, Mongi Maatoug, Amor Ghedamsi, Hatem Gharbi, Nabil Sami et bien d'autres encore, on ne pourrait les nommer tous. M. Boukoff affirmait : « J'ai eu la chance de faire la connaissance de M. Youssef Reqiq en 2008, période à laquelle je cherchais un partenariat avec le centre de musicologie au départ puisque je suis musicien. Finalement, c'est Youssef Reqiq qui m'a entraîné sur le chemin des arts plastiques. Ceci dit, mon festival reçoit une dizaine de disciplines par an. Le progrès des libertés est dû aux philosophes, aux intellectuels et aux artistes. Je voulais inviter des artistes tunisiens pour qu'ils parlent de leur art et donner leur vision du pays. Il est important que les artistes s'investissent pour que cette révolution aboutisse. Il faut ajouter que ce festival reçoit de grands professionnels mais aussi des amateurs. » Pour Youssef Reqiq, Président du Festival International d'Art Plastiques de Maharès, il s'agit d'une opportunité qui permet aux artistes tunisiens de traverser la mer pour présenter leurs travaux en France. Pas moins d'une huitaine d'enfants de Maharès participeront de même au projet avec huit grandes toiles sur la révolution. Des artistes en herbe qui ont entre 3 et 14 ans. D'après Georges Boukoff, l'intérêt serait aussi celui de développer un marché de l'art entre l'Hay-Les-Roses et Maharès. Enfin, le 19 juin, M. le Ministre du Patrimoine et des Affaires Culturelles, Azedine Beschaouch rencontrera au Centre Culturel de Floran à l'Haÿ-Les-Roses, les Citoyens des deux rives, immigrés, binationaux, représentants officiels de la communauté tunisienne, les associations de défense des droits humains, et les journalistes pour répondre à leurs interrogations sur la situation actuelle de la Tunisie. Le lendemain, se tiendra le vernissage de l'exposition « Transparence » de Youssef Reqiq, artiste peintre de surcroît, suivi de la projection du film « Redeyef : le combat pour la dignité » qui donnera lieu à un débat public sur les enjeux de la révolution, en présence de personnalités des arts de la politique et de la presse.