Survolté, ouvert à tous les vents, les vents du large cela va sans dire, brassant large dans le domaine des arts numériques, Fest 2011, dans sa cinquième édition, se fera une joie de retrouver inconditionnels et passionnés, dans le cadre magnifique de la Cathédrale de Carthage (Acropolium), pour une session qui sera encore une fois celle de la diversité, mais aussi celle de la liberté retrouvée, afin de découvrir un florilège de musiques et de sons, où la danse également sera très présente, à travers pas moins de seize concerts qui s'étaleront sur quatre jours, offrant ainsi une scène de choix à la musique électronique, tous genres confondus. Un rendez-vous de prédilection en somme, avec des ailleurs insoupçonnés qui feront toujours les délices d'un public, féru de nouveautés et qui ne boudera certainement pas son plaisir. Le festival, à cet égard, affichera la couleur d'ores et déjà en accueillant, lors de la soirée d'ouverture, un spectacle de danse contemporaine et musique électroacoustique – Subliminal-, une performance multimédia, de l'artiste espagnol ARBOL et de la danseuse et chorégraphe Victoria Macarte. Ces derniers seront accompagnés par la violoniste Sara Fontan, et par la violoncelliste Bjort Runarsdottir. Cela étant, la dimension pédagogique de la manifestation ne sera pas occultée, mais au contraire étoffée à travers l'organisation de différents ateliers d'initiation « jeune public », focalisant sur les techniques de création et de mixage d'images en temps réel, dont l'animation sera assurée par l'artiste digital Haythem Zakaria, tandis que le second, qui traitera du mixage vidéo en live, sera confié au duo anglais Addictive TV, et un dernier autour du logiciel processing, animé par Christian Delécluse. Tous les ateliers seront d'accès libre et ouverts au public pendant la journée, avant que la nuit ne vienne parer la Cathédrale de ses habits de lumière pour la soirée, avec une scénographie vidéo réalisée par Haythem Zakaria et Julien Vulliet. Intitulé « Honeycomb Factory », le projet est le fruit de l'imagination de Julien Vulliet, artiste digital français basé à Londres, et de Haythem Zakaria, également artiste digital tunisien installé à Paris, et trouve son inspiration dans la figure hexagonale que l'on retrouve dans les ruches, dans l'objectif d'en reconstituer, virtuellement, le mouvement ainsi que la dynamique. Un avant-goût de ce qui vous attend si vous aimez les installations et les performances, déclinées avec soin par des fans du genre. De quoi vous titiller les neurones et vous faire rêver, du 23 au 26 juin courant, en compagnie de tous ces groupes issus de tous les horizons, et qui en ont à revendre. Nous citerons : otolab, mahmoud refat, zrk, off shore, dorian concept, acid washed, fowatile, yvat, pantha du prince, surgeon, beytone, niveau zero, addictive zero, addictive tv, kanging ray, subliminal, ogra… En attendant la prochaine fois...